Article de Périodique
Ligne directrice canadienne pour la prise en charge clinique de la consommation d'alcool à risque élevé et du trouble d'utilisation de l'alcool (2024)
Auteur(s) :
E. WOOD ;
J. BRIGHT ;
K. HSU ;
N. GOEL ;
J. W. G. ROSS ;
A. HANSON ;
R. TEED ;
G. POULIN ;
B. DENNING ;
K. CORACE ;
C. CHASE ;
K. HALPAPE ;
R. LIM ;
T. KEALEY ;
J. REHM ;
Comité de rédaction de la Ligne directrice sur le trouble d’utilisation de l'alcool
Article en page(s) :
E303-E321
Refs biblio. :
79
Domaine :
Alcool / Alcohol
Langue(s) :
Français
; Anglais
Thésaurus géographique
CANADA
Thésaurus mots-clés
ALCOOL
;
RECOMMANDATION
;
PRISE EN CHARGE
;
USAGE PROBLEMATIQUE
;
DEPISTAGE
;
DIAGNOSTIC
;
SEVRAGE
;
TRAITEMENT
Résumé :
Contexte: Au Canada, on note que les équipes soignantes et les personnes qui bénéficieraient de soins ciblés connaissent peu les interventions fondées sur des données probantes pour la prise en charge clinique du trouble d'utilisation de l'alcool. Pour combler cette lacune, l'Initiative canadienne de recherche sur l'abus de substances a créé un comité national dans le but d'élaborer une ligne directrice pour la prise en charge clinique de la consommation d'alcool à risque élevé et du trouble lié à la consommation d'alcool.
Méthodes: L'élaboration de cette ligne directrice s'est faite selon le processus ADAPTE, et est inspirée par une ligne directrice britanno-colombienne de 2019 pour le trouble lié à la consommation d'alcool. Un comité national de rédaction de la ligne directrice (composé de 36 membres de divers horizons, notamment des universitaires, des médecins, des personnes ayant ou ayant eu des expériences de consommation d'alcool et des personnes s'identifiant comme Autochtones ou Métis) a choisi les thèmes prioritaires, a passé en revue les données probantes et atteint un consensus relatif aux recommandations. Nous avons utilisé l'outil AGREE II (Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation Instrument II) et les principes de divulgation des intérêts et de gestion des conflits lors du processus de rédaction des lignes directrices (Principles for Disclosure of Interests and Management of Conflicts in Guidelines) publiés en anglais par le Réseau international des lignes directrices (Guidelines International Network) pour nous assurer que la ligne directrice répondait aux normes internationales de transparence, de qualité élevée et de rigueur méthodologique. Nous avons évalué les recommandations finales à l'aide de l'approche GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development, and Evaluation). Les recommandations ont fait l'objet d'une revue externe par 13 spécialistes et parties prenantes d'ici et de l'étranger.
Recommandations: La ligne directrice comprend 15 recommandations qui concernent le dépistage, le diagnostic, la prise en charge du sevrage et le traitement continu, y compris les interventions psychosociales, les pharmacothérapies et les programmes communautaires. Le comité de rédaction de la ligne directrice a reconnu la nécessité d'insister sur la sous-utilisation des interventions qui pourraient être bénéfiques et sur les modes de prescription et autres pratiques d'usage courant qui ne reposent pas sur des données probantes et pourraient aggraver les effets de la consommation d'alcool.
Interprétation: La ligne directrice se veut une ressource à l'intention des médecins, des responsables des orientations politiques et des membres des équipes cliniques et autres, de même que des personnes, des familles et des communautés affectées par la consommation d'alcool. Ces recommandations proposent un cadre fondé sur des données probantes pour alléger le lourd fardeau du trouble d'utilisation de l'alcool au Canada et combler les besoins en matière de traitements et de soins.
Méthodes: L'élaboration de cette ligne directrice s'est faite selon le processus ADAPTE, et est inspirée par une ligne directrice britanno-colombienne de 2019 pour le trouble lié à la consommation d'alcool. Un comité national de rédaction de la ligne directrice (composé de 36 membres de divers horizons, notamment des universitaires, des médecins, des personnes ayant ou ayant eu des expériences de consommation d'alcool et des personnes s'identifiant comme Autochtones ou Métis) a choisi les thèmes prioritaires, a passé en revue les données probantes et atteint un consensus relatif aux recommandations. Nous avons utilisé l'outil AGREE II (Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation Instrument II) et les principes de divulgation des intérêts et de gestion des conflits lors du processus de rédaction des lignes directrices (Principles for Disclosure of Interests and Management of Conflicts in Guidelines) publiés en anglais par le Réseau international des lignes directrices (Guidelines International Network) pour nous assurer que la ligne directrice répondait aux normes internationales de transparence, de qualité élevée et de rigueur méthodologique. Nous avons évalué les recommandations finales à l'aide de l'approche GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development, and Evaluation). Les recommandations ont fait l'objet d'une revue externe par 13 spécialistes et parties prenantes d'ici et de l'étranger.
Recommandations: La ligne directrice comprend 15 recommandations qui concernent le dépistage, le diagnostic, la prise en charge du sevrage et le traitement continu, y compris les interventions psychosociales, les pharmacothérapies et les programmes communautaires. Le comité de rédaction de la ligne directrice a reconnu la nécessité d'insister sur la sous-utilisation des interventions qui pourraient être bénéfiques et sur les modes de prescription et autres pratiques d'usage courant qui ne reposent pas sur des données probantes et pourraient aggraver les effets de la consommation d'alcool.
Interprétation: La ligne directrice se veut une ressource à l'intention des médecins, des responsables des orientations politiques et des membres des équipes cliniques et autres, de même que des personnes, des familles et des communautés affectées par la consommation d'alcool. Ces recommandations proposent un cadre fondé sur des données probantes pour alléger le lourd fardeau du trouble d'utilisation de l'alcool au Canada et combler les besoins en matière de traitements et de soins.
Affiliation :
Département de médecine, Université de la Colombie-Britannique ; Centre sur la toxicomanie de la Colombie-Britannique, Vancouver, C.-B., Canada
Autre(s) lien(s) :
English version: https://doi.org/10.1503/cmaj.230715