Titre : | Strategies to improve smoking cessation rates in primary care (0221) |
Auteurs : | N. LINDSON ; G. PRITCHARD ; B. HONG ; T. R. FANSHAWE ; A. PIPE ; S. PAPADAKIS |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Cochrane Database of Systematic Reviews (n°9, 2021) |
Article en page(s) : | art. CD011556 |
Langues: | Anglais |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ARRET DU TABAC ; TABAC ; SEVRAGE ; SOINS DE PREMIER RECOURS ; MEDECIN GENERALISTE ; CONSEIL ; EFFICACITE ; METHODE ; FORMATION |
Résumé : |
Qu'est-ce que le traitement anti-tabac en soins primaires ?
Les soins primaires, également connus sous le nom de médecine familiale ou de médecine générale, correspondent au cadre dans lequel les gens consultent un professionnel de la santé pour la plupart des problèmes de santé quotidiens. C'est l'un des meilleurs cadres pour obtenir de l'aide à l'arrêt du tabac lorsque l'on est fumeur. Lorsque les personnes consultent les services de soins primaires, on peut leur demander si elles fument. Si c'est le cas, on peut alors les aider à arrêter de fumer, généralement par le biais de conseils et de médicaments. Pourquoi nous avons réalisé cette revue Cochrane : L'aide au sevrage tabagique dans le cadre des soins primaires n'est pas toujours dispensée de façon correcte ni cohérente. Les prestataires de soins de santé pourraient ne pas être sûrs de la meilleure façon d'administrer le traitement, avoir peu de temps pour le faire ou ne pas disposer des ressources nécessaires. Des moyens d'améliorer la délivrance et le succès de l'aide à l'arrêt du tabac en soins primaires ont été suggérés. Certaines d'entre elles sont conçues pour s'assurer que le traitement déjà disponible est dispensé fréquemment et dans de bonnes conditions, par exemple en formant les prestataires sur la meilleure façon d'aider les gens à arrêter de fumer, et d'autres sont conçues pour augmenter le soutien disponible pour les participants, par exemple en fournissant des conseils supplémentaires et des documents imprimés. Notre objectif était d'examiner lesquelles de ces approches fonctionnent le mieux, seules ou en association. Comment avons-nous procédé ? Nous avons recherché des études portant sur les moyens d'améliorer l'aide standard à l'arrêt du tabac dans le cadre des soins primaires, et dans lesquelles les traitements reçus étaient décidés au hasard. Nous voulions savoir : - combien de personnes ont été interrogées sur leur consommation de tabac et ont reçu des conseils et un soutien ; - combien de personnes ont essayé d'arrêter de fumer ; - combien de personnes ont arrêté de fumer pendant au moins six mois. Nous avons inclus les données probantes publiées jusqu'au 10 septembre 2020. Ce que nous avons trouvé : Nous avons trouvé 81 études incluant 112 159 fumeurs parmi les patients de soins primaires. Les études ont examiné de nombreux moyens d'améliorer la délivrance et le succès de l'aide à l'arrêt du tabac dans le cadre des soins primaires. Certaines n'ont étudié qu'une seule stratégie, d'autres en ont étudié deux ou plus en combinaison. Plusieurs études se sont penchées sur chacune des stratégies individuelles suivantes : conseils supplémentaires, médicaments gratuits, retour d'information aux participants sur les marqueurs de leur risque sanitaire individuel lié au tabagisme, documents imprimés adaptés aux participants, formation des prestataires de santé et récompenses aux prestataires de santé pour le soutien apporté. La plupart des études ont eu lieu en Europe (39 études) et aux Etats-Unis (26 études). Quels sont les résultats de notre revue ? Il est probable que davantage de personnes arrêtent de fumer pendant au moins six mois lorsqu'elles reçoivent des conseils supplémentaires (22 études, 18 150 personnes), des médicaments anti-tabac gratuits (10 études, 7560 personnes) ou des documents imprimés adaptés (6 études, 15 978 personnes), dans le cadre de l'aide à l'arrêt du tabac en soins primaires. Nous ne sommes pas certains que le fait de fournir aux gens un retour d'information sur les marqueurs de leur risque sanitaire individuel, de former les prestataires de soins de santé ou de les récompenser pour avoir fourni une aide à l'arrêt du tabac, aide davantage de personnes à arrêter de fumer. Trente-quatre études ont examiné plus d'une stratégie pour améliorer le traitement d'aide à l'arrêt du tabac en soins primaires. Les combinaisons variaient considérablement d'une étude à l'autre, avec des niveaux de réussite différents, et il n'a pas été possible de tirer des conclusions sur ce qui fonctionnait le mieux. Il n'y avait pas assez d'informations pour nous aider à comprendre clairement s'il y a eu des augmentations dans la quantité d'aide à l'arrêt du tabac fournie ou des augmentations dans le nombre de personnes faisant une tentative d'arrêt. Quelle est la fiabilité de ces résultats ? Pour certains de nos résultats, les données variaient considérablement, pour d'autres, il n'y avait pas assez de données, et dans certains cas, les études incluses présentaient des problèmes de qualité. Nous sommes modérément confiants dans le fait que les gens sont plus susceptibles d'arrêter de fumer si une personne en plus du médecin généraliste fournit également des conseils pour arrêter de fumer, si des médicaments anti-tabac gratuits sont fournis, ou si des documents imprimés adaptés au participant sont fournis dans le cadre du soutien à l'arrêt du tabac offert en soins primaires. Toutefois, les résultats pourraient changer au fur et à mesure que de nouvelles données probantes seront disponibles. Nous sommes moins confiants quant à l'efficacité du fait de fournir aux personnes un retour d'information sur les marqueurs de leur risque sanitaire individuel, de donner aux prestataires de soins de santé une formation sur les traitements anti-tabac, ou de récompenser les prestataires de soins de santé qui apportent un soutien à l'arrêt du tabac. Ces résultats sont susceptibles de changer lorsque davantage de données probantes seront disponibles. |
Domaine : | Tabac / Tobacco / e-cigarette |
Affiliation : |
Nuffield Department of Primary Care Health Sciences, University of Oxford, Oxford, UK Division of Prevention and Rehabilitation, University of Ottawa Heart Institute, Ottawa, Canada Canadian Public Health Association, Ottawa, Canada Oral Surgery Department, Birmingham Dental Hospital, Birmingham, UK |
Lien : | https://doi.org/10.1002/14651858.CD011556.pub2 |
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