Rapport
Les médecins généralistes face aux conduites addictives de leurs patients. Résultats du Panel d'observation des pratiques et conditions d'exercice en médecine générale
Auteur(s) :
S. DAVID ;
J. F. BUYCK ;
M. A. METTEN
Article en page(s) :
47 p.
Domaine :
Alcool / Alcohol ; Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs ; Tabac / Tobacco / e-cigarette
Langue(s) :
Français
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
ENQUETE
;
MEDECIN GENERALISTE
;
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
;
ADDICTION
;
ALCOOL
;
TABAC
;
CANNABIS
;
OPIOIDES
;
DEPISTAGE
;
REPERAGE PRECOCE
;
INTERVENTION BREVE
;
ORIENTATION
;
ABUS
;
PRISE EN CHARGE
;
PREVENTION
Autres mots-clés
Résumé :
L'enquête du Panel d'observation des pratiques et conditions d'exercice en médecine générale qui s'est déroulée de décembre 2019 à mars 2020 était consacrée aux pratiques de prévention et de prise en charge des conduites addictives par les médecins généralistes libéraux.
La quasi-totalité des praticiens déclarent procéder au repérage des consommations de tabac, d'alcool et de cannabis de leurs patients, a minima pour ceux qu'ils estiment à risque. Le repérage de conduites addictives est plus souvent mis en oeuvre de manière systématique et régulière pour le tabagisme (66 %), que pour la consommation d'alcool à risque (43 %) ou celle de cannabis (24 %). La démarche de Repérage précoce et intervention brève (RPIB) sur ces trois consommations est utilisée par plus d'un praticien sur cinq, mais 67 % déclarent ne pas avoir connaissance de cette démarche.
Face à des patients pour lesquels une consommation d'alcool à risque est suspectée, le recours des praticiens aux analyses biologiques est quasi-systématique, mais l'utilisation de questionnaires ou échelles standardisés ne concerne que la moitié des médecins. Les praticiens se sont relativement bien appropriés les nouveaux repères de consommation d'alcool, puisque 61 % déclarent les connaître.
Les recours des médecins généralistes aux structures spécialisées en addictologie sont fréquents : dans l'année, 91 % ont fait appel à un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou à un service hospitalier spécialisé, 63 % à une consultation spécialisée de tabacologie et 26 % à une consultation jeunes consommateurs (CJC). [Extrait du résumé]
La quasi-totalité des praticiens déclarent procéder au repérage des consommations de tabac, d'alcool et de cannabis de leurs patients, a minima pour ceux qu'ils estiment à risque. Le repérage de conduites addictives est plus souvent mis en oeuvre de manière systématique et régulière pour le tabagisme (66 %), que pour la consommation d'alcool à risque (43 %) ou celle de cannabis (24 %). La démarche de Repérage précoce et intervention brève (RPIB) sur ces trois consommations est utilisée par plus d'un praticien sur cinq, mais 67 % déclarent ne pas avoir connaissance de cette démarche.
Face à des patients pour lesquels une consommation d'alcool à risque est suspectée, le recours des praticiens aux analyses biologiques est quasi-systématique, mais l'utilisation de questionnaires ou échelles standardisés ne concerne que la moitié des médecins. Les praticiens se sont relativement bien appropriés les nouveaux repères de consommation d'alcool, puisque 61 % déclarent les connaître.
Les recours des médecins généralistes aux structures spécialisées en addictologie sont fréquents : dans l'année, 91 % ont fait appel à un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou à un service hospitalier spécialisé, 63 % à une consultation spécialisée de tabacologie et 26 % à une consultation jeunes consommateurs (CJC). [Extrait du résumé]
Affiliation :
ORS Pays de la Loire, France
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |