Résumé :
|
Différentes campagnes ont été menées par le Ministère de la Justice mais aussi par l'Observatoire International des Prisons afin d'étudier la population carcérale française. Ces différentes données ont pour but de mieux appréhender l'histoire des détenus, leurs conditions de détention, leur rapport à la société... Il en est ressorti qu'une grande part de ces détenus étaient toxicomanes avant leur incarcération. Il a donc fallu, peu à peu, réorganiser le système de santé afin de garantir une qualité de soins aux détenus équivalente à celle trouvée à l'extérieur. Pour cela, plusieurs réformes ont successivement été mises en place et complétées. C'est ainsi que les soins aux détenus ne relèvent plus de la médecine pénitentiaire : ils ont été confiés au service public hospitalier, avec pour mission principale la lutte contre les maladies mentales. Les détenus des prisons françaises, et notamment les détenus toxicomanes, ont pu bénéficier d'un service de santé adapté. Des services plus spécialisés ont vu le jour permettant une prise en charge intégrale tant au point de vue social que médical et psychologique. Quelles sont donc les structures de soins mises en oeuvre par les pouvoirs publics au bénéfice de la population pénale écrouée à Loos-lès-Lille ? Dans une première partie sont présenté le milieu carcéral français avant d'aborder les différentes toxicomanies qui y ont été identifiées dans la seconde partie. La dernière partie s'attachera enfin à étudier comment s'opère la prise en charge des toxicomanes à la maison d'arrêt de Loos-lès-Lille.
|