Rapport
Usages de GHB et GBL. Données issues du dispositif TREND
Auteur(s) :
A. CADET-TAÏROU ;
M. GANDILHON
Mention d'édition :
Note 09-3
Article en page(s) :
7 p.
Sous-type de document :
Note
Refs biblio. :
16
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Organismes
OFDT
Thésaurus mots-clés
GHB
;
GBL
;
PREVALENCE
;
TYPE D'USAGE
;
MILIEU FESTIF
;
HSH
;
DIFFUSION DES PRODUITS
;
EFFET SECONDAIRE
Thésaurus géographique
FRANCE
Résumé :
Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) est un anesthésique possédant une double action : euphorisante puis sédative et amnésiante. Cette molécule est donc utilisée de manière récréative par certaines personnes et de manière criminelle par d'autres (dans le cadre de tentatives de soumission chimique d'une personne par une autre). Il est classé comme stupéfiant en France depuis l'année 2001. Les effets du GHB apparaissent au bout de 15 mn et durent 1h30 à 2h00.
Jusqu'à aujourd'hui, le GHB avait surtout acquis une notoriété à travers les campagnes de presse mettant en garde les usagers des clubs et des discothèques contre la diffusion de la « drogue du viol », allusions à l'usage criminel du GHB.
Le GBL (gamma butyrolactone) est un solvant industriel, précurseur du GHB et métabolisé en GHB par l'organisme après absorption. Le GBL ne faisant l'objet d'aucun classement juridique du fait d'une utilisation courante dans l'industrie, l'approvisionnement se ferait essentiellement et très facilement par Internet ou par de petites filières de détournement auprès de l'industrie. Les effets du GBL montent de manière plus progressive que ceux du GHB (30 à 45 mn) et durent un peu plus longtemps (3h à 5 h).
Depuis 2006, l'usage du GBL, particulièrement facile d'accès1, a progressivement remplacé celui du GHB. Dans les milieux du clubbing homosexuel à Paris, il semble, que dès 2007, seul le GBL circule. En revanche, autour des établissements frontaliers belges fréquentés par les Français, l'usage de GHB paraît toujours de mise. Il est cependant difficile de savoir quel produit circule réellement, car le nom usuel donné au produit reste le plus souvent « GHB ».
Jusqu'à aujourd'hui, le GHB avait surtout acquis une notoriété à travers les campagnes de presse mettant en garde les usagers des clubs et des discothèques contre la diffusion de la « drogue du viol », allusions à l'usage criminel du GHB.
Le GBL (gamma butyrolactone) est un solvant industriel, précurseur du GHB et métabolisé en GHB par l'organisme après absorption. Le GBL ne faisant l'objet d'aucun classement juridique du fait d'une utilisation courante dans l'industrie, l'approvisionnement se ferait essentiellement et très facilement par Internet ou par de petites filières de détournement auprès de l'industrie. Les effets du GBL montent de manière plus progressive que ceux du GHB (30 à 45 mn) et durent un peu plus longtemps (3h à 5 h).
Depuis 2006, l'usage du GBL, particulièrement facile d'accès1, a progressivement remplacé celui du GHB. Dans les milieux du clubbing homosexuel à Paris, il semble, que dès 2007, seul le GBL circule. En revanche, autour des établissements frontaliers belges fréquentés par les Français, l'usage de GHB paraît toujours de mise. Il est cependant difficile de savoir quel produit circule réellement, car le nom usuel donné au produit reste le plus souvent « GHB ».
Affiliation :
OFDT, Saint-Denis, France
- voir aussi :
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |