Titre : | L'industrie pharmaceutique et les drogues. La conférence de Londres de 1930 (2002) |
Auteurs : | F. X. DUDOUET |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Studia Diplomatica (Vol.55, n°5-6, 2002) |
Article en page(s) : | 145-170 |
Langues: | Français |
Discipline : | MAR (Marchés / Markets) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HISTOIRE ; INDUSTRIE DU MEDICAMENT ; FABRICATION ; OPIUM ; MORPHINE ; COCAINE ; HEROINE ; PRODUCTION ; CONTROLE DES STUPEFIANTS ; MARCHE DE LA DROGUEThésaurus géographique INTERNATIONAL |
Résumé : | Loin d'être une entreprise de répression universelle, la politique internationale des drogues est historiquement et reste une politique de régulation des activités de l'industrie pharmaceutique. Si l'actualité des drogues demeure focalisée sur les usages illicites, il est important de rappeler que les usages licites des drogues sont encore bien plus répandus de par leur emploi quotidien et massif en médecine (Codoliprane®, Di-Antalvic®, etc...). De fait, la politique internationale des drogues telle qu'elle s'est constituée depuis un siècle vise prioritairement à réguler les activités licites afin d'éviter tout risque de détournements vers des fins non médicales. Jusqu'aux années 1920-1930, il n'existait pas de fabrication clandestine de stupéfiants, en raison même de l'absence de réglementation sur ce type d'activité. L'héroïne, la morphine ou la cocaïne étaient librement fabriquées par les entreprises pharmaceutiques qui les revendaient à qui était preneur. Comme ces substances étaient couramment utilisée en médecine, il était hors de question d'interdire leur fabrication, mais plutôt de trouver un moyen de la limiter aux seules fins médicales. Ce qui fut fait durant l'entre-deux-guerres sous l'égide de la Société des Nations (SDN). [Extrait] |
Domaine : | Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | Université Paris-X Nanterre, France |
Cote : | R00140 |
Accueil