Rapport
Initiative pour l'usage plus sécuritaire du crack. Rapport d'évaluation
Safer crack use initiative. Evaluation report
Auteur(s) :
LEONARD, L. ;
DeRUBEIS, E. ;
BIRKETT, N.
Année :
2006
Page(s) :
83 p.
Langue(s) :
Anglais
; Français
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus géographique
CANADA
Thésaurus mots-clés
CRACK
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
EVALUATION
;
VIH
;
HEPATITE
;
DEPISTAGE
;
FUMER
;
PROGRAMME
;
INJECTION
;
PROFIL SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
;
TEST
;
SALIVE
;
ETUDE QUALITATIVE
;
PRODUIT ILLICITE
;
MEDICAMENTS
;
MORPHINE
;
COCAINE
;
SEROPOSITIVITE
;
MATERIEL LIE A L'USAGE
Résumé :
FRANÇAIS :
Les taux de prévalence du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) (21 %) et du virus de l'hépatite C (VHC) (76 %) chez les femmes et les hommes qui s'injectent des drogues (UDI), à Ottawa, font partie des plus élevés au Canada. De récentes recherches portent à croire à un potentiel de transmission du VHC et du VIH par le partage d'instruments pour l'inhalation de crack. Sur la base de cette observation scientifique, le programme d'échange de seringues (PÉS) de la Ville d'Ottawa a amorcé en avril 2005 la distribution de tubes de verre, d'embouts buccaux de caoutchouc, de grilles de cuivre, de baguettes, de baume pour les lèvres et de gomme à mâcher, afin de réduire les méfaits associés à l'inhalation de crack.
La présente étude avait pour objectif d'évaluer l'impact de cette initiative sur diverses pratiques à risque pour la transmission du VHC et du VIH, un mois, six mois et douze mois après la mise en oeuvre des mesures.
Méthodes : Des UDI actifs et fumeurs de crack, recrutés dans la rue, ont consenti à des entrevues individuelles et à des prélèvements de salive pour un dépistage du VHC et du VIH, à quatre moments précis : six mois avant le début de l'initiative (N=112), puis un mois (N=114), six mois (N=157) et douze mois (N=167) après sa mise en oeuvre. Des analyses descriptives et univariées ont été réalisées.
ENGLISH:
Among women and men in Ottawa who inject drugs (IDUs), prevalence rates of the human immunodeficiency virus (HIV) (21%) and the hepatitis C virus (HCV) (76%) are among the highest in Canada. Recent research evidence suggests the potential for HCV and HIV transmission through the multi-person use of crack-smoking implements. On the basis of this scientific evidence, in April 2005, Ottawa’s needle exchange program (NEP) commenced the distribution of glass stems, rubber mouthpieces, brass screens, chopsticks, lip balm and chewing gum to reduce the harms associated with smoking crack.
The objective of this study was to evaluate the impact of this initiative on a variety of HCV- and HIV-related risk practices one month, six months and 12 months following implementation.
Methods: Active, street-recruited IDUs who also smoked crack consented to personal interviews and provided saliva samples for HCV and HIV testing at four time points: six-months preimplementation (N=112), one-month (N=114), six-months (N=157) and twelve-months (N=167) post-implementation. Descriptive and univariate analyses were completed.
Les taux de prévalence du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) (21 %) et du virus de l'hépatite C (VHC) (76 %) chez les femmes et les hommes qui s'injectent des drogues (UDI), à Ottawa, font partie des plus élevés au Canada. De récentes recherches portent à croire à un potentiel de transmission du VHC et du VIH par le partage d'instruments pour l'inhalation de crack. Sur la base de cette observation scientifique, le programme d'échange de seringues (PÉS) de la Ville d'Ottawa a amorcé en avril 2005 la distribution de tubes de verre, d'embouts buccaux de caoutchouc, de grilles de cuivre, de baguettes, de baume pour les lèvres et de gomme à mâcher, afin de réduire les méfaits associés à l'inhalation de crack.
La présente étude avait pour objectif d'évaluer l'impact de cette initiative sur diverses pratiques à risque pour la transmission du VHC et du VIH, un mois, six mois et douze mois après la mise en oeuvre des mesures.
Méthodes : Des UDI actifs et fumeurs de crack, recrutés dans la rue, ont consenti à des entrevues individuelles et à des prélèvements de salive pour un dépistage du VHC et du VIH, à quatre moments précis : six mois avant le début de l'initiative (N=112), puis un mois (N=114), six mois (N=157) et douze mois (N=167) après sa mise en oeuvre. Des analyses descriptives et univariées ont été réalisées.
ENGLISH:
Among women and men in Ottawa who inject drugs (IDUs), prevalence rates of the human immunodeficiency virus (HIV) (21%) and the hepatitis C virus (HCV) (76%) are among the highest in Canada. Recent research evidence suggests the potential for HCV and HIV transmission through the multi-person use of crack-smoking implements. On the basis of this scientific evidence, in April 2005, Ottawa’s needle exchange program (NEP) commenced the distribution of glass stems, rubber mouthpieces, brass screens, chopsticks, lip balm and chewing gum to reduce the harms associated with smoking crack.
The objective of this study was to evaluate the impact of this initiative on a variety of HCV- and HIV-related risk practices one month, six months and 12 months following implementation.
Methods: Active, street-recruited IDUs who also smoked crack consented to personal interviews and provided saliva samples for HCV and HIV testing at four time points: six-months preimplementation (N=112), one-month (N=114), six-months (N=157) and twelve-months (N=167) post-implementation. Descriptive and univariate analyses were completed.
Affiliation :
Équipe de recherche sur la prévention du VIH, Département d'épidémiologie et de médecine sociale, Université d'Ottawa, Ottawa, Canada