Titre : | Characterizing the drug-injecting networks of cocaine and heroin injectors in Montreal (2006) |
Auteurs : | P. DE ; A. JOLLY ; J. COX ; J. F. BOIVIN |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Canadian Journal of Public Health (Vol.97, n°3, May-June 2006) |
Article en page(s) : | 207-209 |
Langues: | Anglais |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique CANADA ; QUEBECThésaurus mots-clés USAGER ; INJECTION ; COCAINE ; HEROINE ; SOCIABILITE ; VIH ; HEPATITE ; CONDUITE A RISQUE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Contexte : On comprend mal la différence entre les réseaux sociaux des personnes qui s'injectent de la cocaïne et ceux des utilisateurs d'héroïne et l'influence que ces différences peuvent avoir sur les comportements d'injection à risque, qui à leur tour peuvent influencer le risque d'infections transmises par le sang. La présente étude a pour objectif de recenser les caractéristiques des réseaux sociaux associées à l'injection de cocaïne et d'héroïne. Méthodologie : Des utilisateurs de drogues injectables (UDI) actifs ont été recrutés entre avril 2004 et janvier 2005 au sein de programmes d'échange de seringues et de traitement à la méthadone à Montréal, au Canada. Les caractéristiques des participants et d'un maximum de dix membres de leur réseau social (UDI et non-UDI) avec qui les participants avaient eu des contacts fréquents au cours du mois précédent ont été recensées au moyen d'un questionnaire structuré. Cette analyse met l'accent sur les participants à l'étude qui sont des utilisateurs de drogues injectables. La régression logistique a été utilisée pour l'examen des caractéristiques des personnes et du réseau en relation avec l'injection de cocaïne et d'héroïne. Résultats : Sur 282 UDI, 81 % avaient consommé de la cocaïne et 19 % de l'héroïne comme principale drogue injectable au cours des six mois précédents. Les analyses de régression logistiques ont permis de constater que les utilisateurs de cocaïne étaient plus susceptibles que les utilisateurs d'héroïne de connaître les membres de leur réseau depuis peu de temps (OR=0,92[0,85-0,99]), de signaler un réseau UDI plus étendu (OR=1,64[1,18-2,29]) et d'avoir des partenaires UDI qui s'étaient injecté des drogues dans une piquerie (OR=2,42[1,05-5,56]). Interprétation : Cette étude a permis de recenser les facteurs liés au réseau et associés à un risque accru d'infection transmissible par le sang chez les utilisateurs de cocaïne, en comparaison aux utilisateurs d'héroïne. Les efforts de prévention pourraient bénéficier d'une personnalisation des interventions selon le type de drogue utilisée, en portant une attention particulière aux réseaux sociaux des UDI. ENGLISH: Background: There is little understanding about how the social networks of cocaine injectors are different from those of heroin users and about how such differences are associated with injection risk behaviours. Therefore, the objective of this study was to compare drug-injecting network characteristics of cocaine and heroin injectors believed to be associated with a risk of bloodborne infections. Methods: Active injection drug users (IDUs) were recruited between April 2004 and January 2005 from three syringe exchange and two methadone treatment programs in Montreal, Canada. Characteristics of each participant and of up to 10 social network members (IDU and non-IDU) with whom frequent contact had occurred in the past month were elicited using a structured, interviewer-administered questionnaire. The current analysis focussed on the drug-injecting network members. Logistic regression was used to examine network characteristics in relation to cocaine and heroin injection. Results: Of 282 study subjects, 81% used cocaine and 19% used heroin as their primary injected drug in the past 6 months. Compared to heroin injectors, participants who injected cocaine had lower odds of knowing their network members for a longer time (OR=0.92, 0.85-0.99), were more likely to report a larger IDU network (OR=1.64, 1.18- 2.29) and have IDU partners who had a history of attending shooting galleries (OR=2.42, 1.05-5.56). Interpretation: This study identified high-risk network-related factors associated with bloodborne infections in cocaine injectors. Prevention efforts may benefit from tailoring interventions according to type of drug used, with particular attention to the drug injecting-network of IDUs. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 13 |
Affiliation : | Dept. of Epidemiology and Biostatistics, McGill University, 1020 Pine Avenue West, Montreal, QC H3A 1A2, Canada |
Cote : | A02614 |
Lien : | http://journal.cpha.ca/index.php/cjph/issue/view/199 |
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