Rapport
Les projets de prévention du sida chez les toxicomanes
Auteur(s) :
B. LANDER
Article en page(s) :
118 p.
Refs biblio. :
49
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
PREVENTION
;
POPULATION A RISQUE
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
Thésaurus géographique
SUISSE
Résumé :
Ces quelques recommandations auront pour optique le point de vue et la situation actuelle des consommateurs et consommatrices et aborderont : 1) l'accès au matériel stérile, 2) les rapports sexuels protégés, 3) le soutien contre la paupérisation, 4) la diminution de la pression du marché des drogues, et 5) l'application de la LStup et la prévention sida. Dans toute stratégie développée, il faut tenir compte du fait que ces personnes ont toujours été combattues et que toute intervention extérieure est à priori perçue comme attaque envers leur culture. Les antennes et lieux de contacts doivent donc garantir l'anonymat et le respect.
1) Plus les possibilités d'approvisionnement en matériel stérile sont nombreuses et diversifiées, donc pharmacie, hôpital, projets de distribution et d'auto-distribution sur place, automates, vente par correspondance, plus nombreuses sont les personnes se protégeant du sida. Les seringues doivent être reconnues comme instruments personnels de prévention, aussi bien lors d'une détention.
2) Les consommateurs/trices de drogues injectées doivent être motivés et soutenus pour une pratique du safer sex, comme d'ailleurs tous les jeunes du même âge en général. La prostitution liée à la toxicodépendance demande une approche spécifique adaptée à la situation locale (endroit et type de prostitution) pour soutenir les messages préventifs.
3) La paupérisation de certains groupes exigent la mise en route ou la continuation de nouveaux types de projets, ainsi qu'une stratégie pour prévenir une clochardisation, comme par exemple : des projets s'occupant du problème de la maladie et de l'infection chez les consommateurs/trices sans logement ; des locaux d'injection, de soins et de survie, servant aussi de lieu de rencontre et d'information ; des logements à loyer modéré pour que les personnes arrivent à gérer leur propre vie et santé.
4) Une prescription officielle non seulement de méthadone mais aussi d'autres drogues ne résoudrait pas les causes de la consommation, mais essayerait de casser les mécanismes du marché noir tout en offrant une prévention de la santé et un accompagnement des toxicodépendants, aussi longtemps que nécessaire.
5) Le paradoxe entre la LStup dénonçant tous les actes en rapport aux produits illicites et la prévention sida s'orientant vers un accompagnement de la phase toxicomane mène à une confusion aussi bien auprès des consommateurs/trices qu'à l'intérieur des services de la police. Il est urgent de coordonner les différentes stratégies.
1) Plus les possibilités d'approvisionnement en matériel stérile sont nombreuses et diversifiées, donc pharmacie, hôpital, projets de distribution et d'auto-distribution sur place, automates, vente par correspondance, plus nombreuses sont les personnes se protégeant du sida. Les seringues doivent être reconnues comme instruments personnels de prévention, aussi bien lors d'une détention.
2) Les consommateurs/trices de drogues injectées doivent être motivés et soutenus pour une pratique du safer sex, comme d'ailleurs tous les jeunes du même âge en général. La prostitution liée à la toxicodépendance demande une approche spécifique adaptée à la situation locale (endroit et type de prostitution) pour soutenir les messages préventifs.
3) La paupérisation de certains groupes exigent la mise en route ou la continuation de nouveaux types de projets, ainsi qu'une stratégie pour prévenir une clochardisation, comme par exemple : des projets s'occupant du problème de la maladie et de l'infection chez les consommateurs/trices sans logement ; des locaux d'injection, de soins et de survie, servant aussi de lieu de rencontre et d'information ; des logements à loyer modéré pour que les personnes arrivent à gérer leur propre vie et santé.
4) Une prescription officielle non seulement de méthadone mais aussi d'autres drogues ne résoudrait pas les causes de la consommation, mais essayerait de casser les mécanismes du marché noir tout en offrant une prévention de la santé et un accompagnement des toxicodépendants, aussi longtemps que nécessaire.
5) Le paradoxe entre la LStup dénonçant tous les actes en rapport aux produits illicites et la prévention sida s'orientant vers un accompagnement de la phase toxicomane mène à une confusion aussi bien auprès des consommateurs/trices qu'à l'intérieur des services de la police. Il est urgent de coordonner les différentes stratégies.
Affiliation :
Suisse. Switzerland.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |