Titre : | Suisse : Petits pas dans la lutte anti-blanchiment ; Paraguay-Brésil : Narco-financement d'une base arrière d'Al-Qaida ; Afghanistan : Forte croissance de la production d'opium dans les provinces du nord (2002) |
Titre traduit : | (Switzerland: Small steps in the fight against laundering ; Paraguay-Brazil: Narco-financing of a rear-base of Al-Qaida ; Afghanistan: Strong increase of the opium production in the north regions) |
Auteurs : | N. GLANNAKOPOULOS ; U. RANKLE ; A. LABROUSSE |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Drogues, Trafic International (n°17, Juillet-Août 2002) |
Article en page(s) : | 5 p. |
Langues: | Français |
Discipline : | MAR (Marchés / Markets) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés BLANCHIMENT ; ORGANISATION CRIMINELLE ; REPRESSION ; PRODUCTION ; OPIUMThésaurus géographique SUISSE ; PARAGUAY ; BRESIL ; AFGHANISTAN |
Résumé : |
Modèle parmi les pays développés pour son fonctionnement démocratique et son niveau de vie élevé, la Suisse est pourtant un concentré des problèmes posés par la criminalité transnationale1. Elle est depuis longtemps un centre de blanchiment d'argent de la criminalité, de gestion des avoirs et des patrimoines acquis frauduleusement mêlés au flot continu d'évasion et de fraude fiscale. Certes, depuis plus de 12 ans, les mesures législatives ont été renforcées contre la criminalité financière. Elles ont abouti, le 1er avril 2000, à une législation inédite, la Loi sur le blanchiment d'argent (LBA) applicable à tous les intermédiaires financiers. Cependant, l'application de ces mesures révèle un paradoxe fréquent dans tout durcissement de la répression : l'augmentation des cas est-elle due à une meilleure efficacité des instances répressives ou reflète-t-elle une véritable augmentation du nombre de délits ? La réponse se situe vraisemblablement entre ces extrêmes.
Les événements du 11 septembre 2001 ont attiré l'attention sur le financement des réseaux terroristes par l'argent de la drogue. Le fait que la base d'opération de Ben Laden ait été l'Afghanistan, premier producteur mondial d'opiacés jusqu'en 2001, a accrédité l'idée qu'Al-Qaida était partiellement financée par l'argent de la drogue. Or différentes estimations, parmi lesquelles celle du PNUCID, montrent que les taxes retirées par les taliban du trafic des drogues, n'ont jamais représenté plus de 100 millions de US dollars annuellement, c'est-à-dire l'équivalent de ce que leur rapportaient les taxes perçues sur le commerce légal et les marchandises de contrebande traversant l'Afghanistan. Au mois de mars 2002, le PNUCID avait réalisé une enquête préliminaire sur les superficies plantées en opium dans les grandes régions de production de l'est et du sud du pays. Elle avait abouti à l'estimation d'une fourchette de 45 000 à 65 000 hectares capables de produire de 1 900 à 2 700 tonnes d'opium (contre 181 t en 2001 et 3 200 t en 2000). Déjà en 2001, si la production avait pratiquement disparu dans les zones sous contrôle des taliban (en particulier l'Helmand et le Nangahar), elle avait triplé dans celles contrôlées par les chefs de guerre de l'Alliance du Nord. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | France |
Numéro Toxibase : | 1300361 |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | OFDT |
Lien : | https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efixali7.pdf |
- voir aussi : |
Documents numériques (1)
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