Périodique
La réduction des méfaits en contexte carcéral québécois et canadien : tour d'horizon des pratiques connues
(Harm reduction in Quebec's and Canada's prisons : An overview of common practices)
Auteur(s) :
PLOURDE, C. ;
BROCHU, S. ;
WHITE, N. D. ;
COUVRETTE A.
Année :
2005
Page(s) :
287-300
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
51
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
PRISON
;
INCARCERATION
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
INFECTION
;
METHADONE
;
HEPATITE
;
VIH
Thésaurus géographique
QUEBEC
;
INTERNATIONAL
;
CANADA
Note générale :
Revue de Psychoéducation, 2005, 34, (2), 287-300
Résumé :
FRANÇAIS :
Bon nombre de consommateurs de substances psychoactives se retrouvent dans les institutions carcérales québécoises et canadiennes. Or, leur consommation ne s'arrête pas nécessairement avec l'incarcération. Les taux de prévalence de consommation en prison et en pénitencier en témoignent. Aux prises avec les méfaits qui y sont associés (propagation des maladies virales, intoxication, etc.), les autorités pénitentiaires et de santé publique sont priées de trouver une réponse appropriée. En communauté, les pratiques de réduction des méfaits ont déjà démontré des résultats positifs au-delà de l'amélioration des comportements à risque. Toutefois, est-il possible d'adopter, dans un contexte carcéral, une approche visant à atténuer les méfaits associés à la consommation de drogue plutôt que de prôner l'abstinence totale de toute drogue? Cet article tente une réponse à cette question en se basant sur un bref survol international des mesures adoptées en prison, mais plus spécifiquement en analysant celles entérinées à l'intérieur des murs québécois et canadiens. Il en ressort qu'une concertation entre les différentes instances correctionnelles, judiciaires et de santé publique s'avère essentielle dans l'adoption de mesures de réduction des méfaits et que doivent s'arrimer les soins pré-post et carcéraux.
Bon nombre de consommateurs de substances psychoactives se retrouvent dans les institutions carcérales québécoises et canadiennes. Or, leur consommation ne s'arrête pas nécessairement avec l'incarcération. Les taux de prévalence de consommation en prison et en pénitencier en témoignent. Aux prises avec les méfaits qui y sont associés (propagation des maladies virales, intoxication, etc.), les autorités pénitentiaires et de santé publique sont priées de trouver une réponse appropriée. En communauté, les pratiques de réduction des méfaits ont déjà démontré des résultats positifs au-delà de l'amélioration des comportements à risque. Toutefois, est-il possible d'adopter, dans un contexte carcéral, une approche visant à atténuer les méfaits associés à la consommation de drogue plutôt que de prôner l'abstinence totale de toute drogue? Cet article tente une réponse à cette question en se basant sur un bref survol international des mesures adoptées en prison, mais plus spécifiquement en analysant celles entérinées à l'intérieur des murs québécois et canadiens. Il en ressort qu'une concertation entre les différentes instances correctionnelles, judiciaires et de santé publique s'avère essentielle dans l'adoption de mesures de réduction des méfaits et que doivent s'arrimer les soins pré-post et carcéraux.
Affiliation :
Dépt de Psychoéducation, Univ. du Québec à Trois-Rivières, CP 500, Trois-Rivières, QC G9A 5H7. Email : chantal.plourde@uqtr.ca
Canada. Canada.
Canada. Canada.
Cote :
A02898