Titre : | Entre représentativité des échantillons et représentations des usages : L'apport des enquêtes en population générale à la compréhension des usages de drogues |
Titre traduit : | (Between representativeness and representations: the contribution of general population surveys to the understanding of drugs uses) |
Auteurs : | F. BECK, Auteur ; A. EHRENBERG, Directeur de thèse |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 2005 |
Format : | 297 p. / ann. |
Note générale : | Thèse de sociologie, Univ. René Descartes - Paris V, Faculté des sciences humaines et sociales - Sorbonne |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCEThésaurus mots-clés SOCIOLOGIE ; EPIDEMIOLOGIE ; ENQUETE ; METHODE ; POPULATION GENERALE ; REPRESENTATION SOCIALE ; ADOLESCENT ; TABAC ; ALCOOL ; CANNABIS |
Résumé : |
Depuis qu'un dispositif d'enquêtes en population générale sur les drogues permettant de quantifier leurs usages a été monté en France, rares sont les rapports d'étude, colloques ou débats politiques autour des questions relatives aux usages de drogues qui font l'économie d'un tel cadrage quantitatif. Les mêmes chiffres peuvent d'ailleurs donner lieu à des interprétations très variées. [...]
Pourtant, même si ces données chiffrées sont le plus souvent jugées indispensables, elles n'en demeurent pas moins critiquées. Elles le sont d'un côté par ceux qui contestent la capacité des enquêtes déclaratives à fournir une information digne de foi, et de l'autre par ceux qui soulignent les limites de l'instrument quantitatif, notamment son inaptitude à appréhender la diversité des contextes des consommations, des motifs d'usages et des rationalisations qui en découlent, ou encore à intégrer les rapports symboliques aux produits. Or si chacune de ces critiques est légitime, elles entretiennent étrangement peu de relations entre elles. Les discussions sur les modalités techniques de la quantification sont pour la plupart réservées à des statisticiens ou des méthodologues. Elles sont le plus souvent inaccessibles, ou ignorées des experts et des praticiens du champ, ceux-là même qui s'accaparent la discussion sur l'intérêt même de la quantification dans les sciences sociales et sa légitimité appliquée au domaine des drogues, indépendamment de toute considération méthodologique. Il nous semble cependant que la critique des chiffres ne peut se satisfaire dune telle division disciplinaire et conceptuelle. Celle-ci doit au contraire amener à poser le problème en d'autres termes, en ne dissociant pas les questions méthodologiques sur les enquêtes et une réflexion plus épistémologique sur la quantification, dans le souci d'une plus forte interdisciplinarité entre statistiques et sociologie. C'est dans cette perspective que nous rapprocherons les manières d'appréhender les drogues au sein de la société et les techniques de quantification de leurs usages, les deux étant intimement liées. S'il est indispensable de poursuivre la réflexion sur les aspects techniques de la production des chiffres, celle-ci doit être considérée, avant tout, comme une construction sociale mettant en scène les différents acteurs engagés dans le champ de la toxicomanie, et dont les a priori conceptuels révèlent les choix politiques et sociaux d'une époque. Cette thèse entend revenir sur les conditions de la mise en place du système décrivant et quantifiant les usages de drogues, ainsi que sur les transformations des méthodes utilisées, au gré de l'évolution des représentations des usages de drogues. (Extrait du document) |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Refs biblio. : | 444 |
Affiliation : | France |
Numéro Toxibase : | 1302207 |
Cote : | T00137 |
Lien : | https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00338155 |
Exemplaires
Disponibilité |
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