Périodique
Les équivalents suicidaires
(Suicide equivalents)
Auteur(s) :
VINDREAU, C. ;
SLAMA, M. ;
GINESTET, D.
Année :
1987
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
15
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
TENTATIVE DE SUICIDE
;
AUTOMUTILATION
;
ACCIDENT
;
DEPRESSION
;
ENFANT
;
ADOLESCENT
Note générale :
Revue du Praticien (La). Médecine Générale, 1987, 37, (13), 737-747
Résumé :
FRANÇAIS :
L'équivalent suicidaire désigne tout comportement qui met en jeu la vie d'un individu dont le désir de mort n'est pas exprimé. Il s'agit d' actes symptomatiques et souvent impulsifs, qui surgissent au cours d'une dépression masquée ou n'ayant pas la forme mélancolique habituelle ou bien au cours d'une dépression névrotique. Tels les sont les comportements de prise de risque chez l'enfant ou l'adolescent dont la dépression latente s'exprime par une propension aux accidents. Les morts accidentelles ont le pourcentage le plus élevé entre 15 et 19 ans. Mais tous les accidents des jeunes ne sont pas des équivalents suicidaires et ont parfois une valeur d'alarme. Tels sont également les comportements autodestructeurs comme le refus ou la négligence vis-à-vis d'un traitement médical, certaines automutilations graves, les toxicomanies aux opiacés et l'alcoolisme. Il est important de dépister de tels comportements et d'en rechercher la signification, mais leur interprétation doit rester prudente.
L'équivalent suicidaire désigne tout comportement qui met en jeu la vie d'un individu dont le désir de mort n'est pas exprimé. Il s'agit d' actes symptomatiques et souvent impulsifs, qui surgissent au cours d'une dépression masquée ou n'ayant pas la forme mélancolique habituelle ou bien au cours d'une dépression névrotique. Tels les sont les comportements de prise de risque chez l'enfant ou l'adolescent dont la dépression latente s'exprime par une propension aux accidents. Les morts accidentelles ont le pourcentage le plus élevé entre 15 et 19 ans. Mais tous les accidents des jeunes ne sont pas des équivalents suicidaires et ont parfois une valeur d'alarme. Tels sont également les comportements autodestructeurs comme le refus ou la négligence vis-à-vis d'un traitement médical, certaines automutilations graves, les toxicomanies aux opiacés et l'alcoolisme. Il est important de dépister de tels comportements et d'en rechercher la signification, mais leur interprétation doit rester prudente.
Affiliation :
Hop. Paul Brousse, Ave. Paul Vaillant-Couturier, 94804 Villejuif Cedex
France. France.
France. France.