Article de Périodique
Mental health, alcohol and drug use, and criminal history among homeless adults (1988)
(Evaluation de la santé mentale, de l'usage d'alcool et de drogues, et des antécédents judiciaires chez des adultes sans domicile)
Auteur(s) :
GELBERG L. ;
LINN L. S. ;
LEAKE, B.
Année :
1988
Page(s) :
191-196
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
43
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
EPIDEMIOLOGIE
;
PSYCHIATRIE
;
PREVENTION SECONDAIRE
;
STRUCTURE SANITAIRE
;
EXCLUSION
;
DELINQUANCE
;
INFECTION
Résumé :
FRANÇAIS :
L'étude porte sur 529 adultes sans domicile (âge moyen: 34 ans) interrogés à Los Angeles. Les résultats mettent en évidence que les sujets avec des antécédents d'hospitalisation en psychiatrie (troubles mentaux, usage d'alcool ou de drogues), soit 44% de cette population, présentent l'équilibre mental le plus précaire, sont plus fréquemment utilisateurs d'alcool ou de drogues que les autres (3 fois plus de consommateurs quotidiens d'alcool) et ont plus souvent des antécédents judiciaires. Or, malgrè cela, la majorité de ces personnes n'ont bénéficié d'aucune consultation externe en psychiatrie dans les 5 ans précédant l'enquête. Les auteurs concluent donc à la nécessité d'une réflexion visant à adapter le système de soins à ces sujets en créant des structures de terrain, accessibles et diversifiées, susceptibles de prendre en compte de façon coordonnée des problèmes psychiatriques, sociaux ou d'usage de drogues.
L'étude porte sur 529 adultes sans domicile (âge moyen: 34 ans) interrogés à Los Angeles. Les résultats mettent en évidence que les sujets avec des antécédents d'hospitalisation en psychiatrie (troubles mentaux, usage d'alcool ou de drogues), soit 44% de cette population, présentent l'équilibre mental le plus précaire, sont plus fréquemment utilisateurs d'alcool ou de drogues que les autres (3 fois plus de consommateurs quotidiens d'alcool) et ont plus souvent des antécédents judiciaires. Or, malgrè cela, la majorité de ces personnes n'ont bénéficié d'aucune consultation externe en psychiatrie dans les 5 ans précédant l'enquête. Les auteurs concluent donc à la nécessité d'une réflexion visant à adapter le système de soins à ces sujets en créant des structures de terrain, accessibles et diversifiées, susceptibles de prendre en compte de façon coordonnée des problèmes psychiatriques, sociaux ou d'usage de drogues.
Affiliation :
Univ. California, Los Angeles, Los Angeles, CA, USA