Article de Périodique
Social networks and psychopathology among substance abusers (1988)
(Reseaux sociaux et psychopathologie de toxicomanes)
Auteur(s) :
J. WESTERMEYER ;
J. NEIDER
Article en page(s) :
1265-1269
Refs biblio. :
21
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Résumé :
FRANÇAIS :
l'étude porte sur 168 patients d'âge moyen de 30 ans, répondant aux critères diagnostiques (DSM III) d'abus de substances, alcool et cannabis dans la majorité des cas. La taille et le nombre de leur réseaux sociaux étaient évalués par la méthode de PATTISON, les symptômes psychiatriques par des outils d'auto et d'hétéro évaluation. Les résultats mettent en évidence une corrélation entre des réseaux sociaux de petite taille, un score élevé à un indicateur d'abus de drogues (test de Michigan, MAST), et un plus haut niveau de plaintes ou de troubles psychiatriques (SCL 90 Inventaire de BECK, BPRS). Les réseaux sociaux de plus grande taille sont, au contraire, associés à un meilleur niveau de fonctionnement global. Les liens entre psychopathologie et taille des réseaux sociaux sont difficiles à apprécier, les troubles tels que la paranoia ou la phobie semblent cependant jouer un plus grand rôle dans le sens d'une réduction des échanges sociaux que l'anxiété ou la dépression, quand, du moins, celles-ci sont évaluées par un examinateur et non par le sujet lui-même. Le résultat le plus frappant reste la faible extension des réseaux sociaux de ces patients (6, 7 personnes en moyenne) par rapport à ceux de la population générale (22, 4 personnes en moyenne). En annexe, le Michigan alcohol-drug screening test.
l'étude porte sur 168 patients d'âge moyen de 30 ans, répondant aux critères diagnostiques (DSM III) d'abus de substances, alcool et cannabis dans la majorité des cas. La taille et le nombre de leur réseaux sociaux étaient évalués par la méthode de PATTISON, les symptômes psychiatriques par des outils d'auto et d'hétéro évaluation. Les résultats mettent en évidence une corrélation entre des réseaux sociaux de petite taille, un score élevé à un indicateur d'abus de drogues (test de Michigan, MAST), et un plus haut niveau de plaintes ou de troubles psychiatriques (SCL 90 Inventaire de BECK, BPRS). Les réseaux sociaux de plus grande taille sont, au contraire, associés à un meilleur niveau de fonctionnement global. Les liens entre psychopathologie et taille des réseaux sociaux sont difficiles à apprécier, les troubles tels que la paranoia ou la phobie semblent cependant jouer un plus grand rôle dans le sens d'une réduction des échanges sociaux que l'anxiété ou la dépression, quand, du moins, celles-ci sont évaluées par un examinateur et non par le sujet lui-même. Le résultat le plus frappant reste la faible extension des réseaux sociaux de ces patients (6, 7 personnes en moyenne) par rapport à ceux de la population générale (22, 4 personnes en moyenne). En annexe, le Michigan alcohol-drug screening test.
Affiliation :
Dpt Psychiat., Univ. Minnesota, Minneapolis, MN 55455.
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.