Titre : | Circulaire n°44 du 9 mai 1995 relative à l'organisation des soins pour les patients atteints d'hépatite C |
Vu le texte : | |
Auteurs : | Ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville ; DGS ; S. VEIL ; P. DOUSTE-BLAZY |
Type de document : | Texte legislatif |
Année de publication : | 1995 |
Note générale : | Circulaire non parue au JO |
Langues: | Français |
Discipline : | LOI (Loi et son application / Law enforcement) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEPATITE ; DEPISTAGE ; PRISE EN CHARGE ; RESEAU DE SOINS ; EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE ; PREVENTION ; DISPOSITIF DE SOIN |
Résumé : |
Les soins pour les patients atteints d'hépatite C doivent être organisés sous forme de réseaux entre les praticiens hospitaliers et libéraux.
EXTRAIT De nombreux protocoles sont en cours d'essais cliniques : des posologies plus élevées et un début de traitement précoce sont testés. D'après les résultats d'une des enquêtes coordonnées par le RNSP, on estime que : - Actuellement, environ 15.000 malades atteints d'hépatite chronique C sont pris en charge ; - Au rythme actuel, environ 5.000 à 7.000 nouveaux malades seront pris en charge chaque année ; - Sur les trois dernières années, 54 % des malades pris en charge, en moyenne, sont traités par l'interféron mais ce pourcentage croit régulièrement et il est raisonnable de penser que, prochainement, 70 % des malades seront traités (la tendance est de traiter plus tôt, plus longtemps, de manière plus systématique et à doses plus élevées) ; - Il est cependant impossible d'évaluer la file active de malades traités avec les renseignements dont on dispose. Les chiffres montrent clairement que seule une minorité de patients est prise en charge. Aujourd'hui, la plupart des patients sont traités dans une trentaine de centres hospitaliers où exercent des équipes qui se sont particulièrement investies dans ce domaine, alors que plus de 200 centres étaient habilités à prescrire l'Interféron dans cette indication. D'autre part, bien que le dépistage soit largement proposé, le nombre de malades dépistés reste faible pour des raisons qui sont étudiées actuellement. L'augmentation prévisible du nombre de patients dépistés nécessite une mesure d'organisation de leur prise en charge. A cette fin, il est souhaitable d'élargir le réseau de soins en le rendant plus proche des patients, par l'implication au niveau de chaque région de l'ensemble des services d'hépato-gastro-entérologie et des médecins généralistes et spécialistes de ville. En effet, si la prescription initiale d'Interféron reste du domaine des établissements de santé publics ou privés, le suivi des patients peut être assuré par tout praticien, libéral ou hospitalier, spécialiste d'hépatologie et/ou de gastro-entérologie. Un partenariat doit donc s'instaurer entre ces différents acteurs. Pour cela, chaque région devra développer au sein d'un Centre Hospitalier Régional un pôle de référence dans le domaine de l'hépatite C, situé dans un service d'hépato-gastro-entérologie ou de médecine interne à orientation digestive. Ce pôle de référence travaillera en réseau avec l'ensemble des acteurs concernés. Certaines régions seront conduites à développer plusieurs pôles, en fonction des besoins locaux. Les missions du pôle de référence seront les suivantes : - l'expertise-conseil pour le diagnostic et le traitement concernant certains patients, - la coordination avec les autres établissements de soins de la région ainsi qu'avec les médecins libéraux prenant en charge les patients atteints d'hépatite C, - l'information des équipes médicales et para médicales (cliniciens, biologistes, anatomopathologistes), et des médecins libéraux. [...] |
Texte n° : | 95-44 |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Domaine législatif : | Prise en charge sanitaire et sociale |
Date de Signature : | 09/05/1995 |
Sous-type de document : | Circulaire / Circular |
Est référencé par : |
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Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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