Thèse, mémoire
Hépatite virale C et toxicomanie intraveineuse : séroprévalence des anticorps et étude histopathologique dans un groupe de 104 patients de l'agglomération lilloise
(Viral hepatitis C and intravenous drug addiction : seroprevalence of antibody and histopathology in a group of 104 patients of urban area of Lille)
Auteur(s) :
D. LUCIDARME
Refs biblio. :
85
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PAT (Pathologie organique / Organic pathology)
Thésaurus mots-clés
VOIE INTRAVEINEUSE
;
EPIDEMIOLOGIE
;
HEPATITE
;
SEROPOSITIVITE
;
VIH
;
FOIE
;
HISTOLOGIE
;
BIOLOGIE
Note générale :
Thèse méd., Univ. Lille 2, N° 93LIL2M147, 1993, 44p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Document primaire non disponible à Toxibase, consultable à la bibliothèque de la faculté de soutenance de la thèse. Cette thèse présente les résultats d'une étude prospective dans un groupe de 104 toxicomanes par voie intraveineuse, habitant l'agglomération lilloise. L'âge moyen des sujets est de 25 ans, la durée moyenne de leur intoxication de 54 mois. Cette étude avait pour but de déterminer : 1) la séroprévalence des anticorps anti-VHC (Elisa 2), anti-VHB et anti-VIH ; 2) la proportion de patients antiVHC positifs présentant une hépatite chronique ; 3) les aspects histologiques de l'hépatite C chez les toxicomanes ; 4) la corrélation entre l'activité histologique hépatique et l'activité des transaminases sériques. La présence des anticorps anti-VHC était de 72 %, des anti-VHB de 30 %, des anti-VIH de 1 %. La contamination par le VHC de la population toxicomane était précoce (33 % après 6 mois de toxicomanie) et massive (90 % après 2 ans). L'activité histologique était le plus souvent discrète (Score de Knodell moyen : 4,1). Aucun aspect d'hépatite chronique active sévère et de cirrhose n'a été retrouvé. Une stéatose était présente dans 27 % des cas, une atteinte des canaux biliaires dans 22,5 % des cas et des renforcements en foyers de l'infiltrat inflammatoire de l'espace porte dans 47,5 % des cas. La toxicomanie par voie intraveineuse est probablement devenue la première cause de contamination par le VIH en France.
Document primaire non disponible à Toxibase, consultable à la bibliothèque de la faculté de soutenance de la thèse. Cette thèse présente les résultats d'une étude prospective dans un groupe de 104 toxicomanes par voie intraveineuse, habitant l'agglomération lilloise. L'âge moyen des sujets est de 25 ans, la durée moyenne de leur intoxication de 54 mois. Cette étude avait pour but de déterminer : 1) la séroprévalence des anticorps anti-VHC (Elisa 2), anti-VHB et anti-VIH ; 2) la proportion de patients antiVHC positifs présentant une hépatite chronique ; 3) les aspects histologiques de l'hépatite C chez les toxicomanes ; 4) la corrélation entre l'activité histologique hépatique et l'activité des transaminases sériques. La présence des anticorps anti-VHC était de 72 %, des anti-VHB de 30 %, des anti-VIH de 1 %. La contamination par le VHC de la population toxicomane était précoce (33 % après 6 mois de toxicomanie) et massive (90 % après 2 ans). L'activité histologique était le plus souvent discrète (Score de Knodell moyen : 4,1). Aucun aspect d'hépatite chronique active sévère et de cirrhose n'a été retrouvé. Une stéatose était présente dans 27 % des cas, une atteinte des canaux biliaires dans 22,5 % des cas et des renforcements en foyers de l'infiltrat inflammatoire de l'espace porte dans 47,5 % des cas. La toxicomanie par voie intraveineuse est probablement devenue la première cause de contamination par le VIH en France.
Affiliation :
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |