Congrès
Sida, prison et justice
(Aids, jail and justice)
Auteur(s) :
SUEUR, C. ;
LAZARUS, A. ;
MOLLA, A.
Année :
1994
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
21
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
PRISON
;
VIH
;
POPULATION A RISQUE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
CONSOMMATION
;
SEXUALITE
;
SANTE
;
POLITIQUE
;
PREVENTION
;
MEDECINE LEGALE
;
INCARCERATION
;
EPIDEMIOLOGIE
;
VOIE INTRAVEINEUSE
;
IMMIGRE
Note générale :
In : Rencontre Franco-Européenne sur la prévention du sida chez les usagers de drogue, CRIPS, ORS Ile-de-France, ORS PACA, Paris 8-10 février 1994, p. 88-95
Résumé :
FRANÇAIS :
"Aujourd'hui, dans la plupart des pays occidentaux et particulièrement en milieu urbain, les maisons d'arrêt abritent une population caractérisée par une forte proportion de détenus jeunes, marginaux, et souvent usagers de drogues. La prévalence de la séropositivité au VIH y est forte, reflet de comportements à risque préexistant dans cette population à l'incarcération, mais dont la persistance à l'intérieur des murs est probable". Les participants à cet atelier de travail vont ici faire part de leur expérience professionnelle ou de leurs recherches sur les thèmes de la santé des détenus, de la médecine en prison, de la prévention, etc... Seront ainsi repérés les facteurs de risque suivant : promiscuité, sexualité non protégée, usage de drogues illicites, déresponsabilisation des détenus, déni de ces facteurs de risques par l'administration. La "politique forcenée d'incarcération des toxicomanes" étant signalée comme "facteur de risque global". Pour les intervenants, " la prévention est l'ensemble des stratégies qui vont diminuer les variables de risques". Pour ce qui est du système français, deux innovations sont saluées : les consultations spécialisées organisées à partir des CISIH et le passage de la médecine pénitentiaire de la tutelle de la Justice à celle de la Santé. Cet atelier de travail se termine sur quatre propositions, la première étant : "Appliquer les recommandations et les directives du Conseil de l'Europe et de l'OMS par une mise en place facilitée des politiques de prévention et de soins en prison".
"Aujourd'hui, dans la plupart des pays occidentaux et particulièrement en milieu urbain, les maisons d'arrêt abritent une population caractérisée par une forte proportion de détenus jeunes, marginaux, et souvent usagers de drogues. La prévalence de la séropositivité au VIH y est forte, reflet de comportements à risque préexistant dans cette population à l'incarcération, mais dont la persistance à l'intérieur des murs est probable". Les participants à cet atelier de travail vont ici faire part de leur expérience professionnelle ou de leurs recherches sur les thèmes de la santé des détenus, de la médecine en prison, de la prévention, etc... Seront ainsi repérés les facteurs de risque suivant : promiscuité, sexualité non protégée, usage de drogues illicites, déresponsabilisation des détenus, déni de ces facteurs de risques par l'administration. La "politique forcenée d'incarcération des toxicomanes" étant signalée comme "facteur de risque global". Pour les intervenants, " la prévention est l'ensemble des stratégies qui vont diminuer les variables de risques". Pour ce qui est du système français, deux innovations sont saluées : les consultations spécialisées organisées à partir des CISIH et le passage de la médecine pénitentiaire de la tutelle de la Justice à celle de la Santé. Cet atelier de travail se termine sur quatre propositions, la première étant : "Appliquer les recommandations et les directives du Conseil de l'Europe et de l'OMS par une mise en place facilitée des politiques de prévention et de soins en prison".
Affiliation :
***
France. France.
France. France.