Article de Périodique
Inconsistencies in lifetime cocaine and marijuana use reports: impact on prevalence and incidence (1995)
(Contradictions dans les rapports concernant la durée de consommation de la cocaïne et la marijuana : impact sur la prévalence et l'incidence)
Auteur(s) :
M. FENDRICH ;
M. E. MACKESY-AMITI
Article en page(s) :
111-118
Refs biblio. :
21
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Résumé :
FRANÇAIS :
Nous avons évalué les contradictions dans les réponses concernant la durée d'utilisation de la cocaïne et de la marijuana auprès de 10 000 sujets américains interrogés dans une grande "Enquête Nationale Longitudinale de la Jeunesse" entre 1984 et 1988. Nos analyses ont montré que 14 % des réponses sur la consommation de cocaïne et 17 % sur celle de la marijuana étaient d'une certaine façon incohérentes. Les types de contradictions variaient selon la substance ; les rapports sur la cocaïne se contredisaient davantage par rapport à la date de la première prise tandis que ceux sur la marijuana faisaient apparaître des incohérences au niveau de la révélation de son utilisation. Pour les deux produits, les plus petits consommateurs se contredisaient davantage dans leurs récits. La méthode utilisée pour appréhender les incohérences pouvait avoir un effet sur les calculs d'incidence et de prévalence. Les variations dans les réponses étaient aussi liées à la race ou à l'ethnie des personnes interrogées. Les auteurs discutent des implications de ces résultats pour les programmes d'évaluation.
ENGLISH :
We evaluated inconsistencies in responses to questions about lifetime cocaine and marijuana use asked of nearly 10 000 respondents from the United States in the National Longitudinal Survey of Youth in 1984 and 1988. Our analyses showed that 14 % of all responses on cocaine use and 17 % of all responses on marijuana use were inconsitent in some way. The types of inconsistencies varied according to the substance ; cocaine reports yielded more inconsistencies with regard to timing of first use, while for marijuana most of the inconsistencies were with respect to use disclosure. For both substances, lower level users were more likely to be inconsistent in their reports of drug use. Alternative methods for handling inconsistencies affected estimates of incidence and prevalence. Inconsistencies also varied according to respondent race/ethnicity. Implications of these findings for program evaluation are discussed.(Author's abstract)
Nous avons évalué les contradictions dans les réponses concernant la durée d'utilisation de la cocaïne et de la marijuana auprès de 10 000 sujets américains interrogés dans une grande "Enquête Nationale Longitudinale de la Jeunesse" entre 1984 et 1988. Nos analyses ont montré que 14 % des réponses sur la consommation de cocaïne et 17 % sur celle de la marijuana étaient d'une certaine façon incohérentes. Les types de contradictions variaient selon la substance ; les rapports sur la cocaïne se contredisaient davantage par rapport à la date de la première prise tandis que ceux sur la marijuana faisaient apparaître des incohérences au niveau de la révélation de son utilisation. Pour les deux produits, les plus petits consommateurs se contredisaient davantage dans leurs récits. La méthode utilisée pour appréhender les incohérences pouvait avoir un effet sur les calculs d'incidence et de prévalence. Les variations dans les réponses étaient aussi liées à la race ou à l'ethnie des personnes interrogées. Les auteurs discutent des implications de ces résultats pour les programmes d'évaluation.
ENGLISH :
We evaluated inconsistencies in responses to questions about lifetime cocaine and marijuana use asked of nearly 10 000 respondents from the United States in the National Longitudinal Survey of Youth in 1984 and 1988. Our analyses showed that 14 % of all responses on cocaine use and 17 % of all responses on marijuana use were inconsitent in some way. The types of inconsistencies varied according to the substance ; cocaine reports yielded more inconsistencies with regard to timing of first use, while for marijuana most of the inconsistencies were with respect to use disclosure. For both substances, lower level users were more likely to be inconsistent in their reports of drug use. Alternative methods for handling inconsistencies affected estimates of incidence and prevalence. Inconsistencies also varied according to respondent race/ethnicity. Implications of these findings for program evaluation are discussed.(Author's abstract)
Affiliation :
nstitute for Juvenile Research, Department of Psychiatry, University of Illinois at Chicago, Chicago, USA