Article de Périodique
Once more unto the breach: controlling hepatitis C in injecting drug users [Editorial] (1996)
(Encore une fois sur la brêche: contrôler l'hépatite C chez les toxicomanes)
Article en page(s) :
181-184
Sous-type de document :
Editorial
Refs biblio. :
33
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
OPIUM
;
LIBERALISATION
;
HEROINE
;
COCAINE
;
HEPATITE
;
SIDA
;
VOIE INTRAVEINEUSE
;
VOIE D'ADMINISTRATION
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
POLITIQUE
;
USAGER
Résumé :
L'hépatite C est maintenant reconnue dans de nombreux pays, et touche en premier lieu les toxicomanes IV. Cette infection a une prévalence supérieure à celle du VIH et semble beaucoup plus contagieuse. En dépit de stratégies de prévention à grande échelle, il est possible que l'hépatite C continue à se propager en relation avec l'injection de drogue, par l'échange même minime et accidentel du matériel d'injection ou de tout autre accessoire. Encourager le passage de l'injection vers d'autres modes d'administration non parentéraux peut être la façon la plus efficace de contrôler l'hépatite C à long terme. Spontanément, au cours de la dernière décennie, cette évolution a déjà commencé: on peut l'expliquer par la peur du sida, la chute brutale des prix, l'amélioration de la pureté des drogues de rue et d'autres facteurs. Il n'est pas évident que la libéralisation des politiques sur la drogue entraîne une augmentation des conduites à risques. De toute façon, la transition vers les voies non parentérales réduirait le nombre de décès par overdose. Et l'on a récemment montré que le développement du traitement de la toxicomanie aux USA diminuerait la demande en drogues illégales et serait beaucoup plus efficace qu'un durcissement de la loi. L'importance de l'hépatite C parmi les usagers de drogue par injection a été sous-estimée et soulève de nombreuses questions.
Affiliation :
Alcohol and Drug Service, St. Vincent's Hospital, Darlinghurst, NSW, 2010 and National Drug and Alcohol Research Centre, University of New South Wales, Kensington, NSW, 2033, Australia