Thèse, mémoire
Hormones peptidiques et dopage sportif
(Peptide hormones in doping)
Auteur(s) :
TERROILLE E.
Article en page(s) :
155 p.
Refs biblio. :
129
Domaine :
Dopage / Doping
Langue(s) :
Français
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
DOPAGE
;
HORMONES
;
SYSTEME ENDOCRINIEN
;
HISTOIRE
;
ACTH
;
HORMONE DE CROISSANCE
;
ERYTHROPOIETINE
;
PHYSIOLOGIE
;
MECANISME D'ACTION
;
DEPISTAGE
;
ANALYSE CHIMIQUE
Note générale :
Thèse de Doctorat de Pharmacie, Univ. Henri Poincaré Nancy 1, 1999, 155 p., fig., tabl., ann.
Note de contenu :
fig. ; tabl. ; ann.
Résumé :
FRANÇAIS :
En janvier 1998, une nageuse de l'équipe chinoise se rendant aux Championnats du monde de natation de Perth a été trouvée en possession de 13 fioles d'hormone de croissance ; en juillet 1998, le Tour de France a été marqué par l'exclusion de l'équipe Festina pour détention de produits dopants dont de l'érythropoïétine (EPO) puis en octobre 1998, les hématocrites particulièrement élevés des footballeurs de l'équipe de Parme ont laissé supposer un usage systématique d'EPO au sein de l'équipe ; en juin 1999, Marco Pantatil, alors leader du Tour d'Italie, est exclu pour hématocrite trop élevé et tout dernièrement, en août 1999, plusieurs athlètes, dont le recordman du monde de saut en hauteur, Javier Sotomayor, ont été contrôlés et déclarés positifs aux Jeux panaméricains... Le dopage n'a jamais été à ce point au premier plan de l'actualité sportive. Ce ne sont que quelques exemples de sportifs trouvés positifs et ils ont presque tous en commun d'avoir utilisé des produits hormonaux. Si le dopage sportif est loin d'être un fait récent, qu'est-ce qui, au cours de ces dernières années, a fait qu'il s'est généralisé et développé de façon si inquiétante ? Les sportifs, semble-t-il, sont de plus en plus prêts à absorber des substances indécelables, qui leur permettraient de s'entraîner plus et mieux que leurs concurrents, et cela tout en sachant qu'ils mettent en péril leur santé. En effet, des enquêtes récentes indiquent qu'un pourcentage très élevé de sportifs n'hésiterait pas à recourir au dopage pour atteindre le plus haut niveau, avec en corollaire la notoriété et la fortune, même s'il fallait accepter de perdre plusieurs années d'espérance de vie. Parmi toutes les substances utilisées, un groupe a la faveur des athlètes, il s'agit des hormones peptidiques, substances mimétiques et analogues et ce sont elles qui feront l'objet de notre étude. Elles sont apparues assez récemment dans le monde du sport, depuis la fin des années 1970, et ne figurent sur la liste des produits interdits du comité international olympique (CIO) que depuis 1989. Nous limiterons notre étude aux quatre substances suivantes : la gonadotrophine chorionique (hCG), la corticotrophine (ACTH), l'hormone de croissance (hGH) et l'érythropoïétine (EPO). Comment ces substances agissent-elles ? Quel est leur effet sur l'organisme humain au point de susciter un tel engouement chez certains sportifs ? Après avoir défini le dopage dans un premier temps, étudié les hormones et le système endocrinien dans un deuxième, nous tenterons de décrire respectivement ces quatre substances, de mettre en valeur les différents effets recherchés par les sportifs, mais aussi leur toxicité. (Résumé d'auteur.)
En janvier 1998, une nageuse de l'équipe chinoise se rendant aux Championnats du monde de natation de Perth a été trouvée en possession de 13 fioles d'hormone de croissance ; en juillet 1998, le Tour de France a été marqué par l'exclusion de l'équipe Festina pour détention de produits dopants dont de l'érythropoïétine (EPO) puis en octobre 1998, les hématocrites particulièrement élevés des footballeurs de l'équipe de Parme ont laissé supposer un usage systématique d'EPO au sein de l'équipe ; en juin 1999, Marco Pantatil, alors leader du Tour d'Italie, est exclu pour hématocrite trop élevé et tout dernièrement, en août 1999, plusieurs athlètes, dont le recordman du monde de saut en hauteur, Javier Sotomayor, ont été contrôlés et déclarés positifs aux Jeux panaméricains... Le dopage n'a jamais été à ce point au premier plan de l'actualité sportive. Ce ne sont que quelques exemples de sportifs trouvés positifs et ils ont presque tous en commun d'avoir utilisé des produits hormonaux. Si le dopage sportif est loin d'être un fait récent, qu'est-ce qui, au cours de ces dernières années, a fait qu'il s'est généralisé et développé de façon si inquiétante ? Les sportifs, semble-t-il, sont de plus en plus prêts à absorber des substances indécelables, qui leur permettraient de s'entraîner plus et mieux que leurs concurrents, et cela tout en sachant qu'ils mettent en péril leur santé. En effet, des enquêtes récentes indiquent qu'un pourcentage très élevé de sportifs n'hésiterait pas à recourir au dopage pour atteindre le plus haut niveau, avec en corollaire la notoriété et la fortune, même s'il fallait accepter de perdre plusieurs années d'espérance de vie. Parmi toutes les substances utilisées, un groupe a la faveur des athlètes, il s'agit des hormones peptidiques, substances mimétiques et analogues et ce sont elles qui feront l'objet de notre étude. Elles sont apparues assez récemment dans le monde du sport, depuis la fin des années 1970, et ne figurent sur la liste des produits interdits du comité international olympique (CIO) que depuis 1989. Nous limiterons notre étude aux quatre substances suivantes : la gonadotrophine chorionique (hCG), la corticotrophine (ACTH), l'hormone de croissance (hGH) et l'érythropoïétine (EPO). Comment ces substances agissent-elles ? Quel est leur effet sur l'organisme humain au point de susciter un tel engouement chez certains sportifs ? Après avoir défini le dopage dans un premier temps, étudié les hormones et le système endocrinien dans un deuxième, nous tenterons de décrire respectivement ces quatre substances, de mettre en valeur les différents effets recherchés par les sportifs, mais aussi leur toxicité. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
France. France.
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Disponibilité |
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