Titre : | Parler des "drogues" à la première personne : pratiques sociales des consommateurs de substances psychoactives : l'exemple d'un itinéraire |
Titre traduit : | (To speak about "drugs" at the first person : psychoactive drug users' social practices : one itinerary example) |
Auteurs : | A. LALANDE |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 1999 |
Format : | 134 p. / ann. |
Note générale : |
Thèse de maîtrise d'Ethnologie, Université Paris X Nanterre, 1999, 134 p., ann. |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés TRAJECTOIRE ; USAGER ; REPRESENTATION SOCIALE ; SECTEUR ASSOCIATIF ; ENTRAIDE ; ETUDE DE CAS ; ETHNOLOGIE |
Résumé : |
FRANÇAIS : A travers l'itinéraire de Renaud, l'auteur nous montre la fausseté de l'idée selon laquelle la consommation de substances psychotropes irait à l'encontre de pratiques sociales et collectives, et ne laisserait subsister que des logiques et des comportements individuels. Quand on s'intéresse aux sociétés dites "exotiques", on a l'habitude d'inscrire la consommation de psychotropes dans des contextes culturels et sociaux clairement déterminés. Mais dans les pays occidentaux, les produits susceptibles de modifier la perception ou les états de conscience - les substances qui manifestent, dit-on, un "tropisme", une attirance pour la psyché - font l'objet d'approches si différenciées que les contextes qui président à leurs usages sont, tantôt relativement bien explorés, tantôt presque entièrement laissés dans l'ombre. Certains, comme l'alcool ou les médicaments psychotropes, ont en effet intégré de longue date la culture occidentale et sont appréhendés, non seulement comme faisant partie du paysage traditionnel, mais encore comme contrôlables, et même générateurs de liens sociaux - leurs fonctions sociales et leurs contextes d'utilisation ont fait l'objet d'une littérature abondante. Mais d'autres, ceux qu'on appelle dans le langage courant les « drogues », sont considérés comme dangereux, et interdits d'usage : leur consommation étant vouée à la clandestinité, rien ou presque des contextes dans lesquels elle vient s'inscrire n'apparaît au plan social. Parce qu'ils sont dits par ailleurs dotés d'effets dévastateurs, au plan personnel comme au plan social, les pratiques collectives qui les accompagnent passent pour inexistantes ou négligeables, sinon perverses. Le « fléau social de la drogue » et les « ravages » qu'elle opère sur la santé de ses consommateurs passent en effet pour les isoler dans des logiques individuelles plus ou moins cyniques ou désespérées, et réduire à néant toute pratique sociale. Leurs usages restent donc pour l'essentiel ignorés, camouflés ou travestis par les représentations que s'en sont faites nos sociétés. (Extrait du document.) |
Note de contenu : | ann. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 108 |
Affiliation : |
Act Up, Paris France. France. |
Numéro Toxibase : | 504998 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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