Thèse, mémoire
La mandragore : ésotérisme et thérapeutique
(Mandrake : esotericism and therapeutics)
Auteur(s) :
BORDAS A.
Article en page(s) :
129 p.
Refs biblio. :
83
Domaine :
Autres substances / Other substances
Langue(s) :
Français
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
BOTANIQUE
;
CHIMIE
;
PHARMACOLOGIE
;
TOXICOLOGIE
;
HISTOIRE
;
HALLUCINATION
;
RITUEL
;
SCIENCES OCCULTES
;
MYTHE
;
LITTERATURE
;
USAGE THERAPEUTIQUE
;
MEDECINE DOUCE
Note générale :
Thèse de doctorat de pharmacie, N°1522, Université de Poitiers, Faculté de Médecine et de Pharmarcie, 1999, 129 p., ill., fig.
Note de contenu :
ill. ; fig.
Résumé :
FRANÇAIS :
C'est une plante herbacée de la famille des Solanacées, riche en alcaloïdes hallucinogènes. Il en existe plusieurs espèces à travers le monde dont deux poussent en France. La Mandragore se rencontre principalement autour du bassin méditerranéen. Cependant il est aussi possible de trouver certaines espèces au Tibet ou en Russie. La Mandragore se présente sous la forme d'une rosette de feuille de grande taille. Sa racine s'enfonce dans le sol jusqu'à une soixantaine de centimètres. Cette dernière est tubérisée et bifurquée. Ses fleurs sont jaunes ou violettes et elles donneront un fruit brun et toxique. La Mandragore est citée comme aphrodisiaque dès la civilisation égyptienne. La Bible la cite dans la Genèse où elle est utilisée pour augmenter la fécondité. Les grecs vont se servir de cette plante en tant qu' anesthésique et comme sédatif. C'est néanmoins durant le Moyen-âge que la Mandragore va devenir une plante magique. La forme caractéristique de sa racine lui a valu le titre d'Anthropomorphon puisqu'elle ressemble à un corps humain. Cet aspect résultait, croyait-on, du sperme des pendus car il n'était pas rare de la retrouver au pied des gibets. Les racines étaient souvent sculptées et même habillées pour constituer de véritables petits êtres. La Mandragore était aussi la main de gloire et donnait la prospérité à la personne qui la possédait. Elle remplaçait ici la main momifiée des pendus. Les sorcières utilisaient la Mandragore pour réaliser des philtres d'amour et pérennisaient ainsi son image d'aphrodisiaque. Elles fabriquaient surtout des onguents et des crèmes, qui, une fois qu'ils recouvraient le corps entier, leur permettaient d'obtenir la transe et des hallucinations. La disparition de la sorcellerie après le Moyen-âge va peu à peu précipiter la mandragore dans l'oubli. De nos jours, elle n'est plus utilisée que dans le cadre de certaines pratiques sataniques et chez certains toxicomanes avides d'expériences nouvelles. Dans ce dernier cas, la racine est pulvérisée puis mélangée à du tabac et fumée. Il n'existe plus de spécialités pharmaceutiques qui comportent de la Mandragore. Seule l'homéopathie l'exploite dans le traitement de fond des arthroses. La Mandragore, comme la plupart des autres Solanacées, contient des alcaloïdes responsables des propriétés pharmacologiques. Ceux ci sont surtout représentés par l'atropine, la scopolamine et l'hyoscyamine. (Résumé d'auteur.)
C'est une plante herbacée de la famille des Solanacées, riche en alcaloïdes hallucinogènes. Il en existe plusieurs espèces à travers le monde dont deux poussent en France. La Mandragore se rencontre principalement autour du bassin méditerranéen. Cependant il est aussi possible de trouver certaines espèces au Tibet ou en Russie. La Mandragore se présente sous la forme d'une rosette de feuille de grande taille. Sa racine s'enfonce dans le sol jusqu'à une soixantaine de centimètres. Cette dernière est tubérisée et bifurquée. Ses fleurs sont jaunes ou violettes et elles donneront un fruit brun et toxique. La Mandragore est citée comme aphrodisiaque dès la civilisation égyptienne. La Bible la cite dans la Genèse où elle est utilisée pour augmenter la fécondité. Les grecs vont se servir de cette plante en tant qu' anesthésique et comme sédatif. C'est néanmoins durant le Moyen-âge que la Mandragore va devenir une plante magique. La forme caractéristique de sa racine lui a valu le titre d'Anthropomorphon puisqu'elle ressemble à un corps humain. Cet aspect résultait, croyait-on, du sperme des pendus car il n'était pas rare de la retrouver au pied des gibets. Les racines étaient souvent sculptées et même habillées pour constituer de véritables petits êtres. La Mandragore était aussi la main de gloire et donnait la prospérité à la personne qui la possédait. Elle remplaçait ici la main momifiée des pendus. Les sorcières utilisaient la Mandragore pour réaliser des philtres d'amour et pérennisaient ainsi son image d'aphrodisiaque. Elles fabriquaient surtout des onguents et des crèmes, qui, une fois qu'ils recouvraient le corps entier, leur permettaient d'obtenir la transe et des hallucinations. La disparition de la sorcellerie après le Moyen-âge va peu à peu précipiter la mandragore dans l'oubli. De nos jours, elle n'est plus utilisée que dans le cadre de certaines pratiques sataniques et chez certains toxicomanes avides d'expériences nouvelles. Dans ce dernier cas, la racine est pulvérisée puis mélangée à du tabac et fumée. Il n'existe plus de spécialités pharmaceutiques qui comportent de la Mandragore. Seule l'homéopathie l'exploite dans le traitement de fond des arthroses. La Mandragore, comme la plupart des autres Solanacées, contient des alcaloïdes responsables des propriétés pharmacologiques. Ceux ci sont surtout représentés par l'atropine, la scopolamine et l'hyoscyamine. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
France. France.
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Disponibilité |
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