Périodique
The prevalence of sexual abuse and its impact on the onset of drug use among adolescents in therapeutic community drug treatment
(La prévalence des abus sexuels et leur impact sur l'initiation à la prise de drogue chez des adolescents suivant un traitement pour toxicomanie dans une communauté thérapeutique)
Auteur(s) :
HAWKE, J. M. ;
JAINCHILL, N. ;
DE LEON, G.
Année :
2000
Page(s) :
35-49
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
36
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
ABUS SEXUEL
;
ADOLESCENT
;
ETUDE RETROSPECTIVE
;
PREVALENCE
;
INITIATION
;
CONSOMMATION
;
SEXE
;
COMPARAISON
;
VIOLENCE
;
ETIOLOGIE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
DEVIANCE
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
Note générale :
Journal of Child and Adolescent Substance Abuse, 2000, 9, (3), 35-49
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Mesurer la prévalence de l'abus sexuel chez des adolescents est problématique parce que les victimes sont souvent très réticentes pour révéler ces expériences traumatisantes. De plus, l'abus est souvent en cours et peut impliquer des membres de la famille qui cohabitent avec l'adolescent et auxquels il est très attaché émotionnellement. Des statistiques basées sur des témoignages concernant des abus sexuels subis pendant l'enfance indiquent que les conséquences de tels abus sont des facteurs déterminants dans l'incitation à la consommation de drogue. L'étude décrit la prévalence de l'abus sexuel subi dans un groupe de 938 adolescents admis dans des communautés thérapeutiques résidentielles pour le traitement de l'abus de troubles liés à l'usage de substances psychoactives. Les données indiquent qu'environ un tiers de l'échantillon étudié rapporte des histoires d'abus sexuel. Les taux de prévalence étaient significativement plus élevés chez les filles que les garçons (64% vs 24%). Avoir été victime d'abus sexuel est associé à différentes caractéristiques sociales, comportementales et psychologiques des patients lors de leur entrée en traitement comme par exemple : plus d'usage de drogue dans la famille, plus de problèmes psychopathologiques et de relations déviantes avec des pairs. Les analyses régressives de Cox indiquent qu'une histoire d'abus sexuel est liée à une initiation précoce à la consommation d'alcool et de drogues. Une des explications proposées est l'hypothèse de l'auto-médication, selon laquelle l'usage de drogue atténuerait les sentiments de dépression et le manque de confiance en soi qu'éprouvent fréquemment les victimes d'abus sexuel.
ENGLISH :
Assessing the prevalence of sexual abuse among adolescents is problematic because they are generally reluctant to disclose abusive experiences. Often the abuse is ongoing and may involve family members with whom the adolescent lives or with whom there may be strong emotional attachments. Statistics based on self-reports of childhood victimization suggest that issues of childhood abuse are critical factors in the initiation of drug use. The current study describes the prevalence of sexual abuse among a sample of 938 adolescents admitted to residential therapeutic communities for the treatment of substance abuse and related disorders. The data indicate that approximately one-third of the sample reported histories of sexual abuse. Prevalence rates were significantly higher for girls than boys (64% vs. 24%). A history of sexual abuse correlates with several social, behavioral, and psychological characteristics of clients at entry to treatment, including greater drug use, more severe psychopathology, family drug use and more deviant peer associations. Cox regression analyses show that a history of sexual abuse is related to earlier onset of alcohol and illicit drug use. One explanation of the findings is the self-medication hypothesis (Cavailo & Schiff, 1989) which states that drug use functions to ameliorate feelings of depression, and poor self-esteem which often accompany childhood abuse. (Author's abstract.)
Mesurer la prévalence de l'abus sexuel chez des adolescents est problématique parce que les victimes sont souvent très réticentes pour révéler ces expériences traumatisantes. De plus, l'abus est souvent en cours et peut impliquer des membres de la famille qui cohabitent avec l'adolescent et auxquels il est très attaché émotionnellement. Des statistiques basées sur des témoignages concernant des abus sexuels subis pendant l'enfance indiquent que les conséquences de tels abus sont des facteurs déterminants dans l'incitation à la consommation de drogue. L'étude décrit la prévalence de l'abus sexuel subi dans un groupe de 938 adolescents admis dans des communautés thérapeutiques résidentielles pour le traitement de l'abus de troubles liés à l'usage de substances psychoactives. Les données indiquent qu'environ un tiers de l'échantillon étudié rapporte des histoires d'abus sexuel. Les taux de prévalence étaient significativement plus élevés chez les filles que les garçons (64% vs 24%). Avoir été victime d'abus sexuel est associé à différentes caractéristiques sociales, comportementales et psychologiques des patients lors de leur entrée en traitement comme par exemple : plus d'usage de drogue dans la famille, plus de problèmes psychopathologiques et de relations déviantes avec des pairs. Les analyses régressives de Cox indiquent qu'une histoire d'abus sexuel est liée à une initiation précoce à la consommation d'alcool et de drogues. Une des explications proposées est l'hypothèse de l'auto-médication, selon laquelle l'usage de drogue atténuerait les sentiments de dépression et le manque de confiance en soi qu'éprouvent fréquemment les victimes d'abus sexuel.
ENGLISH :
Assessing the prevalence of sexual abuse among adolescents is problematic because they are generally reluctant to disclose abusive experiences. Often the abuse is ongoing and may involve family members with whom the adolescent lives or with whom there may be strong emotional attachments. Statistics based on self-reports of childhood victimization suggest that issues of childhood abuse are critical factors in the initiation of drug use. The current study describes the prevalence of sexual abuse among a sample of 938 adolescents admitted to residential therapeutic communities for the treatment of substance abuse and related disorders. The data indicate that approximately one-third of the sample reported histories of sexual abuse. Prevalence rates were significantly higher for girls than boys (64% vs. 24%). A history of sexual abuse correlates with several social, behavioral, and psychological characteristics of clients at entry to treatment, including greater drug use, more severe psychopathology, family drug use and more deviant peer associations. Cox regression analyses show that a history of sexual abuse is related to earlier onset of alcohol and illicit drug use. One explanation of the findings is the self-medication hypothesis (Cavailo & Schiff, 1989) which states that drug use functions to ameliorate feelings of depression, and poor self-esteem which often accompany childhood abuse. (Author's abstract.)
Affiliation :
Ctr. Therapeutic Community Res., Natl. Dev. Res. Inst., 2 World Trade Ctr., NY 10048. E-mail : getinfo@haworthpressinc.com
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.