Périodique
Apport des cheveux dans la lutte contre le dopage
(Use of hair in doping testing)
Auteur(s) :
CIRIMELE, V. ;
KINTZ, P. ;
LUDES, B.
Année :
2000
Page(s) :
187-191
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
21
Domaine :
Dopage / Doping
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Note générale :
Journal de Médecine Légale et de Droit Médical, 2000, 43, (3), 187-191
Résumé :
FRANÇAIS :
L'analyse des substances de la performance à partir d'une mèche de cheveux permet de mettre en évidence les expositions répétées ou chroniques. En cela, cette approche permet d'augmenter la durée de la fenêtre de détection des substances, communément de l'ordre de 2 à 3 jours, sauf pour les anabolisants sous forme estérifiée, avec l'analyse sanguine ou urinaire. Les résultats donnent des renseignements sur le profil de consommation pendant plusieurs mois, voire des années, en fonction de la longueur des cheveux, en particulier sur sa sévérité et son évolution. A travers plusieurs exemples dans le suivi des sportifs, la place majeure de l'analyse des cheveux en cette fin de millénaire est illustrée. La récente loi du 28 janvier 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage mentionnant dans son article 14 le contrôle des agissements interdits à partir de "prélèvements biologiques", apparait comme une ouverture à cette approche. (Résumé d'auteur.)
ENGLISH :
The standard in drug testing for doping control is gas chromatography/mass spectrometry conducted on a urine sample. For the past twenty years, hair analysis has been proposed for identifying drug abusers in forensic science. Specimens can be collected under close supervision without embarrassment and are not subject to evasive maneuvers. In contrast with urine, hair analysis has a wide window of detection ranging from weeks to months, depending on the length of the hair shaft, and provides information concerning the pattern of an individual's drug abuse. In light of potential applications, hair should be included as suitable specimen to document positive urine cases in doping control. (Author's abstract.)
L'analyse des substances de la performance à partir d'une mèche de cheveux permet de mettre en évidence les expositions répétées ou chroniques. En cela, cette approche permet d'augmenter la durée de la fenêtre de détection des substances, communément de l'ordre de 2 à 3 jours, sauf pour les anabolisants sous forme estérifiée, avec l'analyse sanguine ou urinaire. Les résultats donnent des renseignements sur le profil de consommation pendant plusieurs mois, voire des années, en fonction de la longueur des cheveux, en particulier sur sa sévérité et son évolution. A travers plusieurs exemples dans le suivi des sportifs, la place majeure de l'analyse des cheveux en cette fin de millénaire est illustrée. La récente loi du 28 janvier 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage mentionnant dans son article 14 le contrôle des agissements interdits à partir de "prélèvements biologiques", apparait comme une ouverture à cette approche. (Résumé d'auteur.)
ENGLISH :
The standard in drug testing for doping control is gas chromatography/mass spectrometry conducted on a urine sample. For the past twenty years, hair analysis has been proposed for identifying drug abusers in forensic science. Specimens can be collected under close supervision without embarrassment and are not subject to evasive maneuvers. In contrast with urine, hair analysis has a wide window of detection ranging from weeks to months, depending on the length of the hair shaft, and provides information concerning the pattern of an individual's drug abuse. In light of potential applications, hair should be included as suitable specimen to document positive urine cases in doping control. (Author's abstract.)
Affiliation :
Inst. Méd. Légale, 11, rue Humann, 67000 Strasbourg
France. France.
France. France.