Titre : | Epidémiologie de l'hépatite C |
Titre traduit : | (Epidemiology of hepatitis C) |
Auteurs : | F. ROUDOT-THORAVAL |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2000 |
Format : | 27-33 / fig. |
Note générale : |
Médecine et Maladies Infectieuses, 2000, 30, (Suppl. 1), 27-33 |
Langues: | Français |
Discipline : | MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEPATITE ; CONTAMINATION ; FACTEUR DE RISQUE ; COMPARAISON ; VOIE INTRAVEINEUSE ; EVOLUTION ; EPIDEMIOLOGIE ; SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Depuis l'introduction des tests de dépistage du virus de l'hépatite C (VHC), l'épidémiologie a changé, en raison des mesures prises pour combattre l'infection et du développement de son dépistage. Au début des années 1990, la transfusion représentait la cause principale de contamination et la toxicomanie intraveineuse, de développement plus récent, était au second plan. L'infection, diagnostiquée le plus souvent chez des sujets symptomatiques, l'était en moyenne 10 ans après l'exposition au VHC, expliquant la fréquence de la cirrhose (20 %) au moment du diagnostic. Depuis 1996, l'incitation au dépistage en médecine de ville rend compte d'un diagnostic porté plus souvent devant des facteurs de risque, chez des sujets asymptomatiques ; ainsi, on observe une augmentation des infections liées à la toxicomanie (mode principal de contamination) et une diminution relative des cas post-transfusionnels. Les lésions hépatiques apparaissent moins sévères au moment du diagnostic, environ 10 % de cirrhose, malgré une ancienneté de l'infection comparable. Les causes actuelles d'hépatite C participent aux changements observés : les hépatites post-transfusionnelles sont devenues exceptionnelles, les causes nosocomiales ont été réduites par la diffusion du matériel à usage unique et la mise en place de règles universelles de désinfection du matériel. En revanche, la contamination par toxicomanie ne semble pas diminuer ; elle représenterait 70 % des nouvelles séroconversions. La surveillance de l'épidémie doit être poursuivie dans le cadre des réseaux constitués autour de pôles de référence et au moyen d'indicateurs simples : nombre de nouveaux malades pris en charge, répartition des modes de contamination, sévérité des lésions hépatiques au moment du diagnostic. La prévention doit viser prioritairement la population toxicomane et comporter des actions menées en milieu carcéral. En conclusion, si le pic de l'épidémie à virus de l'hépatite C semble passé, de nombreux malades restent à diagnostiquer et prendre en charge et l'on risque de voir une augmentation de l'incidence des cirrhoses et des carcinomes hépatocellulaires liés au VHC. (Résumé de la revue) ENGLISH : Since the availability of screening tests for hepatitis C virus changes in the epidemiologic data have occurred, following the development of preventive and therapeutic measures and programs of large-scale screening. In the early 90's, transfusion was the major cause of contamination and the use of intravenous illicit drug was only in the second place. At this time, HCV infection, and this delay accounts for the high frequency of liver cirrhosis at diagnosis (20%). Since 1996, when screening by family physicians was promoted, diagnosis is made more often because of the presence of risk factors in asymptomatic patients. This accounts for most of the observed changes in epidemiology of the infection: intravenous drug use is nowadays the most frequent source, whereas the proportion of transfused-borne cases has decreased. For the same reasons, hepatic lesions at diagnosis are less severe, and cirrhosis less frequent (10%), despite a similar delay between exposure and diagnosis. The current causes of hepatitis C amplify these changes: tranfusion-borne hepatitis have become an exception, nosocomial infections are much less frequent with the universal use of disposable devices and strict protocols for desinfecting instruments. On the contrary, the contamination by intravenous drug use does not seem to decrease and could account for 70% of new cases of seroconversion. The epidemiological surveillance has to be maintened inside networks, but requires simple indicators: the number of new cases, the mode of contamination, the severity of hepatic lesions at diagnosis. Preventive measures should be directed at intravenous drug users, and include campaigns in jails. As a conclusion, although the peak level of hepatitis C virus epidemic seems to be behind us, many infected people remain to be diagnosed and managed, and the risk exists in the next years to an increase in the incidence of hepatitis C virus related cirrhosis and hepatocellular carcinomas. (Editor' s abstract) |
Note de contenu : | fig. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 22 |
Affiliation : |
Serv. santé publique, Hôp. Henri-Mondor, 51 Ave Maréchal de Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex France. France. |
Numéro Toxibase : | 205689 |
Centre Emetteur : | 02 Coordonnateur |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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