Thèse, mémoire
Clinique et traitements du manque des héroïnomanes
(Clinical approach and treatments of heroin addict withdrawal)
Auteur(s) :
LAURAIN B.
Année :
1983
Page(s) :
213 p.
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
127
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
TRAITEMENT
;
MANQUE
;
HEROINE
;
SYNDROME DE SEVRAGE
;
HISTOIRE
;
NEUROBIOLOGIE
;
CLONIDINE
;
PSYCHOTHERAPIE
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Thèse de docteur en médecine, Université Nancy 1, Faculté de Médecine, 1983, 213 p., graph., tabl.
Note de contenu :
graph. ; tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Le manque est-ce que cela se soigne ?, tel était notre questionnement initial. D'autre part, nous sommes partis de l'hypothèse suivante : il n'y a pas de traitement miracle du manque de l'héroïnomane. En guise de réponse, nous voudrions citer Freud parce qu'il a toujours prôné une certaine démarche qui va de la clinique à la théorie. Ce fut notre cheminement au fil de cette thèse. En effet, confrontés au manque des toxicomanes, nous avons cherché en vain une réponse à ce manque. Dans notre chapitre consacré aux travaux qui accompagnent l'usage de la clonidine, nous avons dégagé une certaine conception neurobiologique du syndrome de sevrage. Pour autant, malgré la clonidine, le manque, travesti par le vocable de besoin impérieux de drogue, persiste à l'arrêt du traitement. Au-delà donc de l'objectivation du phénomène et de l'actualité des recherches neurobiologiques, quel est donc ce manque qui persiste ? Sans nul doute, depuis la découverte de la morphine et des autres analgésiques, on peut lutter de façon efficace contre cette douleur. Mais le manque est-il simplement la douleur physique ? Ce que nous avons soulevé, consiste en un rapport du manque du toxicomane au manque du thérapeute, seule voie nous semble-t-il, pour qu'apparaissent les objets du désir du toxicomane. Instituer cette distance entre le patient et ses objets suppose la mise en place d'un espace et d'un temps sans drogue, dont le thérapeute, s'il peut manquer, serait le garant. (Extrait du document.)
Le manque est-ce que cela se soigne ?, tel était notre questionnement initial. D'autre part, nous sommes partis de l'hypothèse suivante : il n'y a pas de traitement miracle du manque de l'héroïnomane. En guise de réponse, nous voudrions citer Freud parce qu'il a toujours prôné une certaine démarche qui va de la clinique à la théorie. Ce fut notre cheminement au fil de cette thèse. En effet, confrontés au manque des toxicomanes, nous avons cherché en vain une réponse à ce manque. Dans notre chapitre consacré aux travaux qui accompagnent l'usage de la clonidine, nous avons dégagé une certaine conception neurobiologique du syndrome de sevrage. Pour autant, malgré la clonidine, le manque, travesti par le vocable de besoin impérieux de drogue, persiste à l'arrêt du traitement. Au-delà donc de l'objectivation du phénomène et de l'actualité des recherches neurobiologiques, quel est donc ce manque qui persiste ? Sans nul doute, depuis la découverte de la morphine et des autres analgésiques, on peut lutter de façon efficace contre cette douleur. Mais le manque est-il simplement la douleur physique ? Ce que nous avons soulevé, consiste en un rapport du manque du toxicomane au manque du thérapeute, seule voie nous semble-t-il, pour qu'apparaissent les objets du désir du toxicomane. Instituer cette distance entre le patient et ses objets suppose la mise en place d'un espace et d'un temps sans drogue, dont le thérapeute, s'il peut manquer, serait le garant. (Extrait du document.)
Affiliation :
France. France.