Titre : | Regards Santé, n°21 - Novembre 2009 - Pourquoi certains patients traités pour leur dépendance aux opiacés par la buprénorphine ne respectent-ils pas la prescription du médecin ? |
Auteurs : | ORS Provence-Alpes-Côte d'Azur (ORS PACA) (Marseille) |
Type de document : | Bulletin : Périodique |
Paru le : | 28/12/2009 |
Année de publication : | 2009 |
Format : | 4 p. / tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés PRESCRIPTION MEDICALE ; BUPRENORPHINE ; ENQUETE ; MESUSAGE ; SNIFFER ; INJECTION ; OPIACES ; SUBSTITUTION ; ETUDE LONGITUDINALEThésaurus géographique PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR |
Résumé : |
La dépendance aux opiacés n'est pas un phénomène nouveau et les premiers traitements dits de substitution aux opiacés ont vu le jour dans les années 1960 aux Etats-Unis. A partir des années 1980, du fait du rôle de l'injection et des rapports sexuels non protégés dans la transmission du virus, la prise en charge des usagers de drogues est devenue l'une des préoccupations majeures de la lutte contre l'épidémie de VIH/Sida. Aujourd'hui, près de 100.000 personnes en France reçoivent un traitement pour la dépendance aux opiacés (héroïne, morphine, codéine, …). Deux médicaments sont accessibles, la buprénorphine (Subutex®) qui peut être prescrite par les médecins de ville et la méthadone dont le traitement doit être nécessairement initié en centre spécialisé de soins aux toxicomanes (CSST). En termes d'efficacité, les études ont montré que ces traitements étaient quasiment équivalents (Mattick, Kimber et al. 2004). Du fait de la plus grande accessibilité de la buprénorphine, avec plus de 80.000 personnes traitées, ce médicament présenté sous forme de comprimés est apparu sur le marché noir (Davis and Johnson 2008) et fait l'objet de mauvaises utilisations : certains patients utilisent le traitement non pas par voie orale, tel que le médecin l'a prescrit, mais par injection intraveineuse ou par sniffing (absorption intra-nasale).
Peu de recherches ont tenté de comprendre les raisons de ces mauvaises utilisations dans des populations de patients traités par buprénorphine. L'enquête Subazur, menée dans le Sud-Est de la France, nous a donné l'opportunité d'estimer la proportion de patients traités qui s'injectent ou sniffent ce médicament, ainsi que les déterminants associés à ces pratiques. Objectifs : L'enquête Subazur avait pour objectif principal de décrire les caractéristiques démographiques et psychosociales des patients traités par buprénorphine. De plus, nous avons étudié la manière dont les patients consommaient leur buprénorphine (par voie orale, par injection ou par sniffing) et leur niveau de satisfaction vis-à-vis du traitement reçu. Par exemple, nous avons observé si les patients pensaient que le traitement prescrit était adapté pour soigner leur dépendance. Cette enquête nous a aussi permis de recueillir d'autres éléments d'informations sur leur état de santé en général. [Extrait] |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 7 |
Affiliation : | Marseille, France |
Lien : | http://www.sesstim-orspaca.org/syntheses_resultats/pdf/09-SY05.pdf |
Exemplaires
Disponibilité |
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