Titre : | Les consommations de produits psychoactifs à la fin de l'adolescence en Seine-Saint-Denis. Exploitation départementale de l'enquête ESCAPAD 2000/2001 |
Auteurs : | P. PERETTI-WATEL ; F. BECK ; S. LEGLEYE |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris : OFDT, 2002 |
Format : | 4 p. |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ESCAPAD ; TABAC ; ALCOOL ; EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE ; CONSOMMATION ; VIOLENCE ; DEPARTEMENT ; EXPERIMENTATION ; ADOLESCENT ; CANNABISOrganismes OFDTThésaurus géographique FRANCE ; ILE-DE-FRANCE ; SEINE-SAINT-DENIS |
Résumé : | Depuis 2000, l'OFDT a mis en place une enquête annuelle visant à mesurer les consommations de produits psychoactifs à la fin de l'adolescence. Cette enquête (ESCAPAD), se déroule lors de la journée d'appel de préparation à la défense, qui remplace aujourd'hui le service national. Une fois par an, dans toute la France, les jeunes qui participent à cette journée répondent à un questionnaire anonyme centré sur leurs consommations de substances psychoactives licites ou illicites. L'échantillon des jeunes interrogés dans les centres de Seine-St-Denis compte 530 jeunes de 17-18 ans en 2000 et 2001 : 61 % de garçons et 39 % de filles. Compte tenu de ce déséquilibre des sexes dans l'échantillon, les résultats sont communiqués pour chaque sexe. Les comportements des filles et des garçons à l'égard du tabac sont très semblables. Plus des deux tiers des jeunes interrogés dans le département déclarent avoir déjà fumé au cours de leur vie : les filles sont plus nombreuses que les garçons (75 % contre 68 %), mais la différence n'est pas significative. Par contre, ces prévalences sont nettement inférieures à celles de la France entière (91 % pour les deux sexes). Les comportements des filles et des garçons à l'égard de l'alcool sont également semblables. Si les garçons sont un peu plus nombreux à déclarer avoir bu de l'alcool au cours des 30 derniers jours, les filles sont presque aussi nombreuses à déclarer avoir bu plus de 10 fois au cours de la période. Les filles expérimentent l'ivresse plus tardivement que les garçons. Les filles sont aussi nombreuses que les garçons à déclarer avoir déjà expérimenté le cannabis : 46 % pour les garçons et 45 % pour les filles. C'est une spécificité de cette zone géographique, dans la mesure où en France, les garçons sont nettement plus souvent expérimentateurs de cannabis que les filles. Toutes les autres substances ont été expérimentées par une minorité de jeunes (moins de 3 %), les plus fréquentes étant le poppers et les champignons hallucinogènes (2,5 % environ), les autres substances étant encore plus rares (moins d'un pour cent, sauf 1,5 % pour l'ecstasy). La seule exception notable est le cas des médicaments "pour les nerfs, pour dormir", expérimentés par 30 % des filles et 8 % des garçons. En ce qui concerne le cannabis, si l'expérimentation est largement partagée dans les deux sexes (comme la consommation au cours des douze derniers mois), les consommations plus récentes sont plus fréquentes chez les garçons. Ainsi, au cours des douze derniers mois un garçon sur cinq (20 %) déclare avoir fumé plus de 10 fois du cannabis, contre moins d'une fille sur huit (13 %), et au cours des 30 derniers jours, les garçons sont plus de deux fois plus nombreux à déclarer avoir fumé plus de 10 fois: 14 % contre 6 %. La prévalence de la consommation régulière de cannabis (plus de 10 fois par mois) semble être plus élevée pour les filles en Seine-St-Denis que dans le reste de la France, tandis qu'elle est identique pour les garçons. (Extrait du document) |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Affiliation : | OFDT, Paris, France |
Cote : | OFDT |
Lien : | https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxppi2.pdf |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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