Titre : | Enquête HépaTox C 93. Rapport final de la recherche-action sur la réduction des risques et les difficultés d'accès aux soins en matière d'hépatite C chez les usagers de drogue par voie intraveineuse en Seine Saint Denis |
Titre traduit : | (HépaTox C 93 study: final report of the research-action on harm reduction and difficulties to access healthcare for injecting drug users with hepatitis C in the Seine Saint Denis region) |
Auteurs : | H. PICARD |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Pantin : CCFEL, 2000 |
Format : | 52 p. / fig. ; tabl. |
Note générale : |
Pantin, CCFEL, 2000, 52 p., fig., tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEPATITE ; VIH ; ENQUETE ; EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE ; SUBSTITUTION ; DEPISTAGE ; USAGER ; VOIE INTRAVEINEUSE ; ACCES AUX SOINS ; REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES ; PREVENTION DE PROXIMITEThésaurus géographique FRANCE ; SEINE-SAINT-DENIS |
Résumé : |
FRANÇAIS : L'enquête apporte plusieurs informations complémentaires autour de la question de l'infection à virus de l'hépatite C chez les UDVI de Seine Saint-Denis. Avec un niveau de preuve assez fort, il apparaît que le dépistage et la prise en charge de l'hépatite C sont un réel problème. L'infection à VHC est plus fréquente que l'infection à VIH (chez les sujets dépistés) : elle touche entre 65 % et 77 % des individus, contre "seulement" entre 25 % o et 37 % pour l'infection à VIH. le dépistage de l'infection à VHC est pourtant moins systématique que celui de l'infection à VIH (entre 7 et 14% des sujets ne sont pas dépistés pour le VHC alors que seulement 1 à 5 % ne le sont pas pour le VIH). Le suivi des malades infectés est également plus rare pour le VHC que pour le VIH. Les caractéristiques des UDVI que l'on peut rencontrer en Seine Saint-Denis se dégagent assez clairement. Ce sont majoritairement des hommes entre 30 et 35 ans, de nationalité française et domiciliés dans le département. Ils ont majoritairement débuté tôt l'usage de drogue par voie veineuse. Ils sont fréquemment en difficulté d'insertion socioprofessionnelle mais bénéficient dans la majorité des cas d'une protection sociale. Ce dernier point rend possible en théorie, une prise en charge aisée du coût des soins, notamment dans le cadre du suivi des personnes infectées par le virus de l'hépatite C. La poly-toxicomanie (associant médicaments, drogues ingérées fumées ou sniffées, alcool et tabac) semble presque systématique. La majorité des sujets rencontrés ne sont pas actuellement injecteurs. Il s'agit clairement du bénéfice tiré d'une substitution régulière, très majoritairement réalisée par Subutex®. L'accès à la substitution semble toutefois inégal, les sujets fréquentant les structures de soin "tout public" étant notamment moins souvent régulièrement substitués que ceux fréquentant les centres de soins spécialisés pour toxicomanes. Parmi les sujets actuellement injecteurs, la réduction des risques n'est pas satisfaisante. Même si l'usage de nouveau matériel et des "kits propres" d'injection est très répandu, les deux tiers des injecteurs empruntent au moins occasionnellement les aiguilles ou les seringues d'autres utilisateurs. Ces "écarts" par rapport aux pratiques idéales de réduction des risques ne sont pas liés à un manque de connaissance du risque de transmission de l'hépatite C. En revanche, si la gravité de l'hépatite C n'est pas sous-estimée, trop de sujets ignorent l'existence d'un traitement de cette maladie. Un effort de promotion de la santé semble donc souhaitable. (Extrait du document) |
Note de contenu : | fig. ; tabl. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : |
Centre pour la communication et la formation dans l'espace local, 29 rue Hoche, 93500 Pantin France. France. |
Numéro Toxibase : | 1300890 |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | E00547 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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