Titre : | Cannabis, cocaïne, ecstasy : entre expérimentation et usage régulier |
in : | |
Auteurs : | F. BECK ; S. LEGLEYE ; S. SPILKA |
Type de document : | Chapitre |
Editeur : | Saint-Denis : INPES, 2007 |
Collection : | Baromètres Santé |
Format : | 168-221 |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés EXPERIMENTATION ; TYPE D'USAGE ; ENQUETE ; CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE ; POPULATION GENERALE ; CANNABIS ; COCAINE ; MDMA-ECSTASY ; PRODUIT ILLICITE ; USAGE REGULIER ; EVOLUTION ; SEXE ; AGE ; INITIATION ; PREVALENCE ; REGION ; DIFFUSION DES PRODUITS ; PSYCHOPATHOLOGIE ; INTERPELLATIONThésaurus géographique FRANCEOrganismes INPES |
Résumé : |
En 2005, le cannabis reste de loin la drogue illicite la plus consommée en France. L'expérimentation de toutes les drogues illicites concerne davantage les hommes, même si dans le cas du cannabis le genre semble de moins en moins discriminant. Entre 2000 et 2005, l'expérimentation de cannabis a connu une hausse assez nette de 24,9 % à 30,6 % parmi les 15-64 ans, dans la continuité de celle observée depuis le début des années 1990. Si les usages des autres produits illicites restent marginaux en France, l'ecstasy et la cocaïne ont également connu une diffusion croissante depuis 2000 (passant respectivement de 0,9 % à 2,0 % en 2005 et de 1,6 % à 2,6 % en 2005 parmi les 15-64 ans). On observe par ailleurs une stabilisation du niveau des usages actuels du cannabis depuis le début des années 2000, l'usage régulier restant néanmoins à la hausse.
Du point de vue de la pérennité de l'usage du cannabis, l'entrée dans le monde du travail semble être l'occasion d'un abandon pour une majorité d'individus, alors que le chômage et l'inactivité paraissent constituer des circonstances de maintien dans cette pratique. L'expérimentation de cannabis s'avère plus fréquente parmi les individus possédant au moins le bac, alors que l'élévation du diplôme serait plutôt de nature à décourager l'usage régulier de cannabis. Parmi les personnes en activité professionnelle, les distinctions apparaissent nettement moins franches entre les six niveaux agrégés classiques (agriculteurs, artisans, cadres, etc.). Un examen plus détaillé révèle toutefois qu'il existe des différences au sein d'une catégorie donnée, suivant le type de métier : il semblerait que la PCS puisse gommer certains particularismes observés à un niveau plus fin. Ce résultat se retrouve pour des produits tels que l'ecstasy ou la cocaïne. En termes d'évolution, la hausse du niveau d'usage régulier de cannabis est significative (de 1,7 % en 2000 à 2,8 % en 2005 parmi les 15-64 ans). Elle est surtout le fait des ouvriers et de la catégorie des artisans, commerçants et chefs d'entreprise, tandis que les usages du cannabis se sont avérés stables pour les autres PCS. En revanche, les usages de la cocaïne ont progressé depuis 2000, en particulier parmi les moins de 40 ans, et se sont diffusés dans toutes les professions et catégories sociales. (A partir du résumé d'éditeur) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Sous-type de document : | Extrait de document / Document extract |
Refs biblio. : | 55 |
Affiliation : | France |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | Inpes |
Lien : | http://www.inpes.sante.fr/Barometres/BS2005/ouvrage/index.asp |
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |
Accueil