Rapport
Substances psychoactives, usagers et marchés. Tendances récentes à Lille et dans les Hauts-de-France en 2023
Auteur(s) :
B. DUTILLEUL
Article en page(s) :
51 p.
Domaine :
Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
MAR (Marchés / Markets)
Thésaurus géographique
FRANCE
;
HAUTS-DE-FRANCE
Organismes
OFDT
Thésaurus mots-clés
REGION
;
TRAFIC
;
PRODUIT ILLICITE
;
MARCHE DE LA DROGUE
;
ETUDE QUALITATIVE
;
EVOLUTION
;
MILIEU FESTIF
;
MILIEU URBAIN
;
PRIX
;
DROGUES DE SYNTHESE
;
MARGINAL
;
CATHINONES
;
KETAMINE
Résumé :
Les observations recueillies en 2023 montrent que certains réseaux de trafic de la Métropole européenne de Lille (MEL) investissent de nouveaux territoires en région. Si le phénomène n'est pas nouveau, il a été décrit plus précisément cette année.
Dans les espaces de la marginalité urbaine :
L'héroïne et la cocaïne sont toujours très présentes. Cependant, la cocaïne basée reste le principal produit consommé sur les cinq départements de la région. Les usages de cocaïne basée dépassent d'ailleurs les espaces de la marginalité et concernent des publics variés, même en dehors des grandes villes. Du point de vue du soin et de la réduction des risques, les professionnels interrogés expriment des difficultés relatives à l'absence de traitement, aux nouveaux besoins des usagers, aux conséquences sanitaires des usages de cocaïne basée (addictions, troubles psychiques, troubles pulmonaires, etc.) ou encore aux nouvelles stratégies de réduction des risques encore fragiles.
Du côté des espaces festifs :
La musique électronique et notamment techno semble prendre de plus en plus de place auprès d'un public élargi. Elle se retrouve dans des évènements très variés et parfois très populaires. Les produits consommés dans ces espaces sont encore très larges : alcool, cannabis, stimulants, psychédéliques, solvants, etc. La cocaïne rose, un produit à l'appellation trompeuse, pourrait également être présente mais de manière moins visible. En outre, même si c'est à la marge par rapport à d'autres produits, la 3-MMC (et d'autres cathinones) et en particulier la kétamine sont de plus en plus visibles dans ces espaces festifs. Cette dernière substance est également identifiée et consommée au-delà du contexte festif (liée à des addictions, à de l'automédication ou encore au chemsex).
Dans les espaces de la marginalité urbaine :
L'héroïne et la cocaïne sont toujours très présentes. Cependant, la cocaïne basée reste le principal produit consommé sur les cinq départements de la région. Les usages de cocaïne basée dépassent d'ailleurs les espaces de la marginalité et concernent des publics variés, même en dehors des grandes villes. Du point de vue du soin et de la réduction des risques, les professionnels interrogés expriment des difficultés relatives à l'absence de traitement, aux nouveaux besoins des usagers, aux conséquences sanitaires des usages de cocaïne basée (addictions, troubles psychiques, troubles pulmonaires, etc.) ou encore aux nouvelles stratégies de réduction des risques encore fragiles.
Du côté des espaces festifs :
La musique électronique et notamment techno semble prendre de plus en plus de place auprès d'un public élargi. Elle se retrouve dans des évènements très variés et parfois très populaires. Les produits consommés dans ces espaces sont encore très larges : alcool, cannabis, stimulants, psychédéliques, solvants, etc. La cocaïne rose, un produit à l'appellation trompeuse, pourrait également être présente mais de manière moins visible. En outre, même si c'est à la marge par rapport à d'autres produits, la 3-MMC (et d'autres cathinones) et en particulier la kétamine sont de plus en plus visibles dans ces espaces festifs. Cette dernière substance est également identifiée et consommée au-delà du contexte festif (liée à des addictions, à de l'automédication ou encore au chemsex).
Affiliation :
CedrAgir, Lille, France
Titre précédent :
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