Rapport
Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu
Auteur(s) :
C. BOUSQUET-BÉRARD ;
A. PASCAL
Article en page(s) :
142 p.
Domaine :
Addictions sans produit / Addictions without drug
Langue(s) :
Français
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
ECRANS
;
ENFANT
;
ADOLESCENT
;
FACTEUR DE RISQUE
;
ADDICTION
;
RECOMMANDATION
;
PREVENTION
;
PARENTALITE
;
ACCOMPAGNEMENT
Résumé :
Le Président de la République a souhaité installer, mi-janvier 2024, une Commission constituée d'experts issus de la « société civile » pour évaluer les enjeux attachés à l'exposition des enfants aux écrans et formuler des recommandations.
Les travaux de la Commission se sont tenus en trois mois. Près de 150 jeunes ont été rencontrés, et plus d'une centaine d'experts et professionnels ont été auditionnés dans l'objectif de couvrir au maximum les différents aspects du rapport des enfants et des adolescents aux écrans et au numérique.
La Commission dresse un ensemble de constats sur l'exposition des enfants aux écrans :
- les enfants, à l'image de leurs parents, évoluent dans un univers dans lequel les écrans et le numérique occupent une place prépondérante. Les enfants sont très largement exposés et de plus en plus jeunes, aux écrans, que ce soit au sein de leur domicile, à l'école, dans l'espace public, et avec les équipements dont ils peuvent disposer pour leurs usages propres ;
- les écrans ont des conséquences néfastes sur plusieurs aspects de la santé somatique des enfants et des adolescents. En particulier, l'utilisation des écrans contribue, directement ou indirectement, aux déficits de sommeil, à la sédentarité et au manque d'activité physique, à l'obésité et à l'ensemble des pathologies chroniques qui en découlent, ainsi qu'aux problèmes de vue ;
- les études sur les conséquences des écrans sur le neurodéveloppement des enfants et des adolescents nécessitent encore d'être approfondies ;
- la notion "d'addiction aux écrans" en tant que telle n'est pas encore reconnue par la science, mais les "écrans", et en particulier l'utilisation des réseaux sociaux peuvent apporter des facteurs de risque supplémentaires lorsqu'il y a une vulnérabilité préexistante chez un enfant ou un adolescent, notamment de dépression ou d'anxiété ;
- l'accès non maitrisé des enfants aux écrans et l'insuffisante régulation des contenus auxquels les mineurs peuvent être exposés, en matière de pornographie et d'extrême violence, font peser un risque élevé sur leur équilibre, voire parfois leur sécurité. Ils soulèvent des questions sur le plan sociétal, par exemple avec la diffusion massive de certains stéréotypes ou représentations délétères sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la sexualité, sur le "vivre ensemble".
Les travaux de la Commission se sont tenus en trois mois. Près de 150 jeunes ont été rencontrés, et plus d'une centaine d'experts et professionnels ont été auditionnés dans l'objectif de couvrir au maximum les différents aspects du rapport des enfants et des adolescents aux écrans et au numérique.
La Commission dresse un ensemble de constats sur l'exposition des enfants aux écrans :
- les enfants, à l'image de leurs parents, évoluent dans un univers dans lequel les écrans et le numérique occupent une place prépondérante. Les enfants sont très largement exposés et de plus en plus jeunes, aux écrans, que ce soit au sein de leur domicile, à l'école, dans l'espace public, et avec les équipements dont ils peuvent disposer pour leurs usages propres ;
- les écrans ont des conséquences néfastes sur plusieurs aspects de la santé somatique des enfants et des adolescents. En particulier, l'utilisation des écrans contribue, directement ou indirectement, aux déficits de sommeil, à la sédentarité et au manque d'activité physique, à l'obésité et à l'ensemble des pathologies chroniques qui en découlent, ainsi qu'aux problèmes de vue ;
- les études sur les conséquences des écrans sur le neurodéveloppement des enfants et des adolescents nécessitent encore d'être approfondies ;
- la notion "d'addiction aux écrans" en tant que telle n'est pas encore reconnue par la science, mais les "écrans", et en particulier l'utilisation des réseaux sociaux peuvent apporter des facteurs de risque supplémentaires lorsqu'il y a une vulnérabilité préexistante chez un enfant ou un adolescent, notamment de dépression ou d'anxiété ;
- l'accès non maitrisé des enfants aux écrans et l'insuffisante régulation des contenus auxquels les mineurs peuvent être exposés, en matière de pornographie et d'extrême violence, font peser un risque élevé sur leur équilibre, voire parfois leur sécurité. Ils soulèvent des questions sur le plan sociétal, par exemple avec la diffusion massive de certains stéréotypes ou représentations délétères sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la sexualité, sur le "vivre ensemble".
Affiliation :
France
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Disponibilité |
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aucun exemplaire |