Rapport
À la fin de l'adolescence, des inégalités sociales de santé et de consommation de substances psychoactives marquées
in :
Auteur(s) :
JANSSEN, E. ;
LE NEZET, O. ;
PHILIPPON, A. ;
SPILKA, S.
Année :
2023
Page(s) :
21-31
Langue(s) :
Français
Domaine :
Alcool / Alcohol ; Drogues illicites / Illicit drugs ; Tabac / Tobacco / e-cigarette
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
ADOLESCENT
;
INEGALITE
;
ALCOOL
;
TABAC
;
CANNABIS
;
ESCAPAD
;
CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
;
SANTE
;
PERCEPTION
;
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
;
APPRENTISSAGE
;
PREVALENCE
;
EXPERIMENTATION
;
ALCOOLISATION PONCTUELLE IMPORTANTE
Résumé :
En 2022, après deux années rythmées par des confinements successifs visant à lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid 19, plus de neuf jeunes de 17 ans sur dix se déclarent satisfaits vis-à-vis de leur santé, mais près d'un sur dix montre des signes de dépression ou d'anxiété. Ces difficultés concernent davantage les jeunes issus de milieux sociaux défavorisés, qui se déclarent en moins bonne santé physique et mentale et recourent moins aux soins que ceux des milieux les plus favorisés.
Les jeunes issus de milieux favorisés ont davantage tendance à expérimenter des substances psychoactives (alcool, tabac, cannabis), mais en sont moins souvent des consommateurs réguliers. Au sein des milieux défavorisés, les enfants de binôme parental à dominante ouvrière sont plus susceptibles de consommer de l'alcool, mais moins susceptibles de consommer des drogues illicites que les enfants d'inactifs.
La situation scolaire à 17 ans joue un rôle encore plus important que la catégorie sociale, bien que fortement déterminée par cette dernière : les jeunes en apprentissage et ceux qui ne sont plus dans le système scolaire sont nettement plus vulnérables au mal-être et à la consommation de substances psychoactives que les jeunes en lycée professionnel, eux-mêmes un peu plus exposés que les jeunes en lycée général ou technologique.
Les jeunes issus de milieux favorisés ont davantage tendance à expérimenter des substances psychoactives (alcool, tabac, cannabis), mais en sont moins souvent des consommateurs réguliers. Au sein des milieux défavorisés, les enfants de binôme parental à dominante ouvrière sont plus susceptibles de consommer de l'alcool, mais moins susceptibles de consommer des drogues illicites que les enfants d'inactifs.
La situation scolaire à 17 ans joue un rôle encore plus important que la catégorie sociale, bien que fortement déterminée par cette dernière : les jeunes en apprentissage et ceux qui ne sont plus dans le système scolaire sont nettement plus vulnérables au mal-être et à la consommation de substances psychoactives que les jeunes en lycée professionnel, eux-mêmes un peu plus exposés que les jeunes en lycée général ou technologique.
Affiliation :
OFDT, France