Titre : | Pharmacological interventions for the treatment of disordered and problem gambling (Review) (2022) |
Titre traduit : | (Interventions pharmacologiques dans le traitement du jeu pathologique et problématique) |
Auteurs : | N. DOWLING ; S. MERKOURIS ; D. LUBMAN ; S. THOMAS ; H. BOWDEN-JONES ; S. COWLISHAW |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Cochrane Database of Systematic Reviews (n°9, 2022) |
Article en page(s) : | CD008936 |
Langues: | Anglais |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés JEUX D'ARGENT ET DE HASARD ; JEU PATHOLOGIQUE ; TRAITEMENT ; PHARMACOTHERAPIE ; ANTIDEPRESSEURS ; MEDICAMENTS ; SYMPTOME ; ANTAGONISTE ; INTERVENTION ; EFFICACITE ; COMPARAISON ; SENSIBILITE |
Résumé : |
ENGLISH:
Background: Pharmacological interventions for disordered and problem gambling have been employed in clinical practice. Despite the availability of several reviews of the efficacy of pharmacological interventions for disordered or problem gambling, few have employed systematic search strategies or compared different categories of pharmacological interventions. Systematic reviews of high-quality evidence are therefore essential to provide guidance regarding the efficacy of different pharmacological interventions for disordered or problem gambling. Objectives: The primary aims of the review were to: (1) examine the efficacy of major categories of pharmacological-only interventions (antidepressants, opioid antagonists, mood stabilisers, atypical antipsychotics) for disordered or problem gambling, relative to placebo control conditions; and (2) examine the efficacy of these major categories relative to each other. Search methods: We searched the Cochrane Common Mental Disorders Specialised Register, the Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), Ovid MEDLINE, Embase, and PsycINFO (all years to 11 January 2022). Selection criteria: We included randomised trials evaluating a pharmacological intervention for the treatment of disordered or problem gambling. Eligible control conditions included placebo control groups or comparisons with another category of pharmacological intervention. Data collection and analysis: We used standard methodological procedures, including systematic extraction of included study characteristics and results and risk of bias assessment. Our primary outcome was reduction in gambling symptom severity. Our secondary outcomes were reduction in gambling expenditure, gambling frequency, time spent gambling, depressive symptoms, anxiety symptoms, and functional impairment; and responder status. We evaluated treatment effects for continuous and dichotomous outcomes using standardised mean difference (SMD) and risk ratios (RR), respectively, employing random-effects meta-analyses. A minimum of two independent treatment effects were required for a meta-analysis to be conducted (with only meta-analytic findings reported in this abstract). FRANÇAIS : Contexte : Les problèmes de jeu peuvent entraîner de graves conséquences pour les joueurs, les membres de leur famille et leurs amis, et la communauté. Toute une série de médicaments sont utilisés pour traiter les personnes souffrant de problèmes de jeu, mais il existe peu d'études de grande qualité sur les données probantes de recherche permettant de déterminer ceux qui devraient être utilisés dans la pratique. Problématique de la revue : Nous avons cherché à savoir si différents types de médicaments sont efficaces pour réduire les symptômes du jeu par rapport à l'absence de traitement (c'est?à?dire un placebo ou un traitement factice) ou à d'autres types de médicaments. [...] Principaux résultats : Les antidépresseurs : Nous avons combiné les résultats de six études (268 participants) portant sur l'efficacité des antidépresseurs. À la fin du traitement, il n'y avait pas de différences nettes entre les antidépresseurs et l'absence de traitement sur aucune des mesures pour lesquelles il y avait plus d'une étude disponible : gravité des symptômes du jeu, dépenses liées au jeu, symptômes dépressifs, déficience fonctionnelle ou statut de répondeur. Les antagonistes des opiacés : Nous avons combiné les résultats de quatre études (562 participants) portant sur l'efficacité des antagonistes des opiacés. Plus d'une étude a évalué la gravité des symptômes du jeu et le statut de répondeur. À la fin du traitement, ces médicaments étaient plus utiles que l'absence de traitement pour améliorer la sévérité des symptômes du jeu, mais il n'y avait pas de différences claires en termes de statut de répondeur. Les stabilisateurs de l'humeur : Nous avons combiné les résultats de deux études (71 participants) portant sur l'efficacité des médicaments ayant des propriétés stabilisatrices de l'humeur. A la fin du traitement, il n'y avait pas de différences claires entre les stabilisateurs de l'humeur et l'absence de traitement sur aucune des mesures pour lesquelles il y avait plus d'une étude disponible : sévérité des symptômes de jeu, symptômes dépressifs ou symptômes d'anxiété. Les antipsychotiques atypiques : Nous avons combiné les résultats de deux études (63 participants) portant sur l'efficacité de l'olanzapine, un antipsychotique atypique. À la fin du traitement, ce médicament était plus utile que l'absence de traitement pour réduire la gravité des symptômes du jeu. Comparaisons entre les médicaments : Nous avons identifié très peu d'études qui comparaient l'efficacité de différents types de médicaments. Deux études ont comparé les antidépresseurs aux antagonistes des opiacés ; deux études ont comparé les antidépresseurs aux stabilisateurs de l'humeur ; et une étude a comparé les antagonistes des opiacés et les stabilisateurs de l'humeur. À la fin du traitement, il n'y avait pas de différences nettes entre ces médicaments, quelle que soit la mesure. [...] Qualité des données probantes : Seul un nombre limité d'études portant sur un petit nombre de participants a examiné l'efficacité de chaque type de médicament. Nous avons considéré que la qualité des données probantes pour la plupart des critères de jugement de cette revue était très faible ou faible, ce qui signifie que nous sommes incertains quant aux résultats. Conclusion : Sur la base d'un petit nombre de données probantes de faible qualité, nous concluons que les antagonistes des opiacés et les antipsychotiques atypiques (mais apparemment pas les antidépresseurs) pourraient être efficaces pour réduire la gravité des symptômes du jeu. Les informations étaient insuffisantes pour déterminer si ces médicaments pouvaient améliorer d'autres symptômes liés au jeu et aux troubles psychologiques. Les résultats concernant les stabilisateurs de l'humeur sont incertains. Nous ne connaissons pas l'efficacité de ces médicaments à long terme. D'autres recherches sont nécessaires avant que nous puissions tirer des conclusions définitives sur l'efficacité des médicaments pour les problèmes de jeu. |
Domaine : | Addictions sans produit / Addictions without drug |
Sous-type de document : | Revue de la littérature / Literature review |
Affiliation : | School of Psychology, Deakin University, Geelong, Australia |
URL : | Traitements pharmacologiques pour le jeu pathologique et problématique |
Lien : | https://doi.org//10.1002/14651858.CD008936.pub2 |
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