Rapport
Le recours aux antalgiques opioïdes dans le traitement de la douleur. Revue de la littérature
Auteur(s) :
C. DIAZ GOMEZ ;
M. MILHET
Article en page(s) :
66 p.
Sous-type de document :
Revue de la littérature / Literature review
Domaine :
Autres substances / Other substances
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
DOULEUR
;
ANTALGIQUES
;
OPIOIDES
;
PATHOLOGIE ORGANIQUE
;
EFFICACITE
;
MEDICAMENTS
;
SURDOSE
;
TRAITEMENT
;
TRAJECTOIRE
;
PERCEPTION
;
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
Résumé :
L'usage des médicaments antalgiques opioïdes (MOA) dans le cadre des traitements de prise en charge de la douleur met en tension deux priorités de santé publique : le soulagement des patients en proie à des douleurs et la prévention des conduites addictives. L'introduction de ces traitements dans les années 1990 a constitué une avancée majeure dans l'offre thérapeutique française. Toutefois, l'implication des MOA dans la crise des opioïdes aux États-Unis et au Canada (1999-2009) a ravivé la défiance autour de leur utilisation.
Cette revue de la littérature internationale (principalement clinique), rappelle que les MOA sont efficaces à court terme (un à six mois) pour soulager les patients en souffrance, mais que les bénéfices des MOA à moyen et long terme (plus de six mois) ont été peu évalués. La littérature établit que certains patients sont affectés par le stigmate social associé aux MOA, ce qui peut amener certains à arrêter le traitement et à s'exposer à des risques pour leur santé. Les médecins prescripteurs de MOA expliquent être confrontés à une décision thérapeutique complexe. Face à des malades rapportant des douleurs dites « invisibles », ils se heurtent à la difficulté d'apprécier la souffrance et d'évaluer les risques/bénéfices associés aux MOA.
Cette revue de la littérature internationale (principalement clinique), rappelle que les MOA sont efficaces à court terme (un à six mois) pour soulager les patients en souffrance, mais que les bénéfices des MOA à moyen et long terme (plus de six mois) ont été peu évalués. La littérature établit que certains patients sont affectés par le stigmate social associé aux MOA, ce qui peut amener certains à arrêter le traitement et à s'exposer à des risques pour leur santé. Les médecins prescripteurs de MOA expliquent être confrontés à une décision thérapeutique complexe. Face à des malades rapportant des douleurs dites « invisibles », ils se heurtent à la difficulté d'apprécier la souffrance et d'évaluer les risques/bénéfices associés aux MOA.
Affiliation :
OFDT, France
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |