Titre : | Health consequences of cocaine use in France: data from the French addictovigilance network (2021) |
Titre traduit : | (Conséquences sanitaires de la consommation de cocaïne en France : données du réseau français d'addictovigilance) |
Auteurs : | C. EIDEN ; M. VINCENT ; C. SERRAND ; A. SERRE ; N. RICHARD ; M. C. PICOT ; E. FRAUGER ; N. FOUILHE ; A. DAVELUY ; H. PEYRIÈRE ; French Addictovigilance Network |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Fundamental and Clinical Pharmacology (Vol.35, n°2, April 2021) |
Article en page(s) : | 455-465 |
Langues: | Anglais |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCEThésaurus mots-clés ADDICTOVIGILANCE ; COCAINE ; CRACK ; EFFET SECONDAIRE ; SYMPTOME ; ENQUETE ; MORBIDITE ; EPIDEMIOLOGIE ; PROFIL SOCIO-DEMOGRAPHIQUE ; EVOLUTIONOrganismes ANSM |
Résumé : |
ENGLISH:
As the number and severity of complications related to cocaine use reported to the French Addictovigilance network have increased, the French health authorities requested a national epidemiologic study of the data collected by this network from 2010 to 2016. For this purpose, the spontaneous reports (SR) linked to cocaine notified by health professionals were analyzed as well as the data from the pharmacoepidemiological surveys OPPIDUM (Observational survey on illegal psychotropic substances or diverted from their clinical use) and DRAMES (Deaths related to the abuse of licit and illicit psychoactive substances). In total, 1,265 SRs were analyzed (510% increase from 2010 to 2016). Users were mainly men (952/1,261; 75%), with a median age of 35.0 years [IQ25-75: 28-42]. Cocaine was consumed through the intranasal route by 52% of users (416/797), followed by intravenous administration (32%, 253/797), and inhalation (24%, 190/797). The use of cocaine powder and crack-cocaine was reported in 70% (475/674) and 23% (154/674) of SRs, respectively. Cocaine was consumed with other psychoactive substances and alcohol in 47% (603/1265) and 60% (387/649) of cases, respectively. The main cocaine-related complications were psychiatric complications (29%), neurologic complications (24%), and cardiovascular complications (23%). Analysis of the OPPIDUM survey data showed that in 2016, 15.9% and 2.4% of the included subjects consumed cocaine or crack-cocaine the week preceding the survey, the highest rate for the 2006-2016 period. The DRAMES survey indicated that cocaine-related deaths increased by 3-fold from 2014 to 2016. These data confirm that cocaine use in France is worrying with an increase in the number of severe complications and deaths. FRANÇAIS : Le nombre et la gravité des complications liées à la consommation de cocaïne rapportées au Réseau français addictovigilance ayant augmenté, les autorités sanitaires françaises ont demandé une étude épidémiologique nationale des données collectées par ce réseau de 2010 à 2016. A cet effet, les notifications spontanées (NotS) liées à la cocaïne notifiées par les professionnels de santé ont été analysées ainsi que les données des enquêtes pharmacoépidémiologiques OPPIDUM (Observation des produits psychotropes illicites ou détournés de leur utilisation médicamenteuse) et DRAMES (Décès en relation avec l'abus de médicaments et de substances). Au total, 1265 notifications ont été analysées (augmentation de 510 % de 2010 à 2016). Les utilisateurs étaient principalement des hommes (952/1 261; 75 %), avec un âge médian de 35,0 ans [IQ25-75: 28-42]. La cocaïne a été consommée par voie intranasale par 52 % des utilisateurs (416/797), suivie de l'administration intraveineuse (32 %, 253/797) et de l'inhalation (24 %, 190/797). L'usage de cocaïne en poudre et de crack a été signalé dans 70 % (475/674) et 23 % (154/674) des cas respectivement. La cocaïne a été consommée avec d'autres substances psychoactives et de l'alcool dans 47 % (603/1265) et 60 % (387/649) des cas. Les principales complications liées à la cocaïne étaient les complications psychiatriques (29 %), neurologiques (24 %) et cardiovasculaires (23 %). L'analyse des données de l'enquête OPPIDUM a montré qu'en 2016, 15,9 et 2,4 % des sujets inclus ont consommé de la cocaïne ou du crack la semaine précédant l'enquête, le taux le plus élevé de la période 2006-2016. L'enquête DRAMES indique que les décès liés à la cocaïne ont triplé entre 2014 et 2016. Ces données confirment que la consommation de cocaïne en France est préoccupante avec une augmentation du nombre de complications graves et de décès. [Actualités des addictions, 11/10/2020] |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 25 |
Affiliation : | Département de Pharmacologie Médicale et Toxicologie, centre d'Addictovigilance, CHU Montpellier, Univ Montpellier, Montpellier, France |
