Titre : | COVID-19 and the drug supply chain: from production and trafficking to use |
Auteurs : | ONUDC / UNODC |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Vienna : UNODC, 2020 |
Format : | 45 p. |
Langues: | Anglais |
Discipline : | MAR (Marchés / Markets) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique INTERNATIONALThésaurus mots-clés VIRUS ; MARCHE DE LA DROGUE ; TRAFIC INTERNATIONAL ; PRODUCTION ; PRODUIT ILLICITE ; SAISIE ; CONSOMMATION ; CRISE ECONOMIQUE ; GEOGRAPHIE |
Mots-clés: | confinement |
Résumé : |
ENGLISH:
Measures implemented by governments to curb the COVID-19 pandemic have led to drug trafficking routes by air being disrupted, along with drastic reduction or increased interdiction in trafficking routes over land. Some drug supply chains have been interrupted and traffickers are looking for alternative routes, including maritime routes, depending on the types of drugs smuggled. These are some of the findings from a report on drug market trends during COVID-19, launched today by the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC). Synthetic drugs, such as methamphetamine tend to be trafficked across continents by air more than other types of drugs. Restrictions on air travel are, therefore, likely to have a particularly drastic effect on this illegal cargo. The bulk of cocaine is trafficked by sea and large cargos have continued to be detected in European ports during the pandemic. So far, heroin has mostly been trafficked by land. But due to the pandemic, maritime routes seem to be increasingly used now to traffic heroin as shown by seizures of opiates in the Indian Ocean. Trafficking in cannabis, however, may not be affected in the same way as that of heroin or cocaine, given that its production often takes place near consumer markets and traffickers are thus less reliant on long, transregional shipments of large quantities of the drug. FRANÇAIS : Selon ce rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les mesures mises en oeuvre par les gouvernements pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont entraîné la perturbation des routes aériennes de trafic de drogue, ainsi qu'une réduction spectaculaire des transports terrestres. En général, certaines chaînes d'approvisionnement en drogue ont été perturbées et les trafiquants cherchent des itinéraires alternatifs, y compris maritimes, en fonction de la marchandise. Les drogues synthétiques, telles que la méthamphétamine, ont tendance à faire l'objet d'un trafic aérien à travers les continents plus que d'autres types de drogues. Par conséquent, les restrictions sur les voyages aériens sont susceptibles d'avoir un effet particulièrement drastique sur ce fret illégal. La plupart des trafics de cocaïne se font par voie maritime, si bien que de grosses cargaisons continuent d'être détectées dans les ports européens pendant la pandémie. Jusqu'à présent, le trafic d'héroïne s'est fait principalement par voie terrestre. Mais en raison de la pandémie, les routes maritimes semblent être de plus en plus utilisées pour le trafic, comme en témoignent les saisies d'opiacés dans l'océan Indien. Toutefois, le trafic de cannabis n'est pas forcément affecté de la même manière que le trafic d'héroïne ou de cocaïne, car sa production a souvent lieu à proximité des marchés de consommation et les trafiquants sont donc moins dépendants des longs envois transcontinentaux de grandes quantités de cette drogue. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 135 |
URL : | Report in PDF ; ONU Info (09/05/2020) ; 20 Minutes (07/05/2020) |
Lien : | https://www.unodc.org/unodc/press/releases/2020/May/covid-19-is-changing-the-route-of-illicit-drug-flows--says-unodc-report.html |
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Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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