Rapport
Dépistage du VIH/sida en Île-de-France. Résultats du Baromètre de Santé publique France 2016
Auteur(s) :
NDIAYE, K. ;
EMBERSIN-KYPRIANOU, C. ;
FÉRON, V.
Année :
2019
Page(s) :
20 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : ORS Ile-de-France (ORSIF)
Refs biblio. :
22
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus géographique
FRANCE
;
ILE-DE-FRANCE
Thésaurus mots-clés
BAROMETRE SANTE
;
DEPISTAGE
;
VIH
;
AGE
;
SEXE
;
TEST
;
EVOLUTION
;
CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
Résumé :
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2019, l'ORS publie les chiffres relatifs au dépistage du VIH/sida en Île-de-France à partir des données du Baromètre santé 2016 de Santé publique France et du sur-échantillon francilien.
La question du dépistage est un enjeu majeur. En effet, la région Île-de-France est la plus touchée par le VIH/sida, particulièrement Paris et la Seine-Saint-Denis. Les recours au dépistage, plus élevés dans la région, présentent néanmoins des disparités infrarégionales avec notamment des recours moins nombreux en grande couronne.
L'essentiel de l'étude :
- Le recours au test de dépistage au cours de la vie était plus élevé en Île-de-France que dans le reste de la France et concernait 7 Franciliens de 15-75 ans sur 10 (6 sur 10 hors Île-de-France).
- Ce recours était plus élevé chez les femmes que chez les hommes, en Île-de-France comme hors Île-de-France.
- Le recours au test de dépistage au cours de la vie avait augmenté entre 2010 et 2016, en Île-de-France comme hors Île-de-France, chez les hommes et chez les femmes.
- Le recours au test au cours des 12 derniers mois était également plus élevé en Île-de-France que hors Île-de-France, 15,4% des Franciliens de 15-75 ans contre 11,2% des non Franciliens.
- Le recours au dépistage au cours des 12 derniers mois était plus élevé en Île-de-France parmi les populations les plus exposées : personnes nées dans un pays avec une moyenne ou forte endémicité du VIH (Afrique Subsaharienne, Caraïbes), personnes ayant des relations exclusivement homosexuelles et personnes ayant plusieurs partenaires.
- Ce recours était moins important en grande couronne qu'à Paris.
- En Île-de-France, le recours au test de dépistage du VIH relevait principalement de l'initiative personnelle. Mais 8 personnes sur 10 étaient favorables à ce que le médecin propose le test sans attendre la demande du patient.
- Parmi les 38% Franciliens de 15-75 ans ayant entendu parler de l'autotest, 30% s'étaient déclarés intéressés par ce test, et en particulier les plus jeunes (4 sur 10 parmi les moins de 45 ans).
La question du dépistage est un enjeu majeur. En effet, la région Île-de-France est la plus touchée par le VIH/sida, particulièrement Paris et la Seine-Saint-Denis. Les recours au dépistage, plus élevés dans la région, présentent néanmoins des disparités infrarégionales avec notamment des recours moins nombreux en grande couronne.
L'essentiel de l'étude :
- Le recours au test de dépistage au cours de la vie était plus élevé en Île-de-France que dans le reste de la France et concernait 7 Franciliens de 15-75 ans sur 10 (6 sur 10 hors Île-de-France).
- Ce recours était plus élevé chez les femmes que chez les hommes, en Île-de-France comme hors Île-de-France.
- Le recours au test de dépistage au cours de la vie avait augmenté entre 2010 et 2016, en Île-de-France comme hors Île-de-France, chez les hommes et chez les femmes.
- Le recours au test au cours des 12 derniers mois était également plus élevé en Île-de-France que hors Île-de-France, 15,4% des Franciliens de 15-75 ans contre 11,2% des non Franciliens.
- Le recours au dépistage au cours des 12 derniers mois était plus élevé en Île-de-France parmi les populations les plus exposées : personnes nées dans un pays avec une moyenne ou forte endémicité du VIH (Afrique Subsaharienne, Caraïbes), personnes ayant des relations exclusivement homosexuelles et personnes ayant plusieurs partenaires.
- Ce recours était moins important en grande couronne qu'à Paris.
- En Île-de-France, le recours au test de dépistage du VIH relevait principalement de l'initiative personnelle. Mais 8 personnes sur 10 étaient favorables à ce que le médecin propose le test sans attendre la demande du patient.
- Parmi les 38% Franciliens de 15-75 ans ayant entendu parler de l'autotest, 30% s'étaient déclarés intéressés par ce test, et en particulier les plus jeunes (4 sur 10 parmi les moins de 45 ans).
Affiliation :
France