Article de Périodique
Relapse prevention interventions for smoking cessation (Review) (2019)
Auteur(s) :
J. LIVINGSTONE-BANKS ;
E. NORRIS ;
J. HARTMANN-BOYCE ;
R. WEST ;
M. JARVIS ;
P. HAJEK
Article en page(s) :
CD003999 ; 146 p.
Sous-type de document :
Revue de la littérature / Literature review
Domaine :
Tabac / Tobacco / e-cigarette
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
ARRET DU TABAC
;
TABAC
;
DONNEE PROBANTE
;
SEVRAGE
;
PHARMACOTHERAPIE
;
RECHUTE
;
INTERVENTION
;
EFFICACITE
;
THERAPIE COMPORTEMENTALE
Résumé :
Contexte : Certaines personnes recommencent à fumer peu de temps après avoir arrêté ; on parle alors de « rechute ». Les traitements utilisés pour aider les gens à éviter les rechutes se concentrent habituellement sur l'enseignement des capacités pour gérer l'envie de fumer, mais peuvent aussi consister à prolonger la durée du traitement qui les a aidées à cesser de fumer ou à donner un traitement complémentaire, comme un suivi téléphonique, des brochures ou des médicaments anti-tabagisme. Nous avons cherché à déterminer si ces types d'approches peuvent être utiles, soit pour les personnes qui cessent de fumer seules ou avec l'aide d'un traitement, soit pour celles qui cessent de fumer parce qu'elles sont enceintes ou hospitalisées.
Caractéristiques des études : Nous avons mis à jour nos recherches dans les bases de données en février 2018. Nous avons trouvé 77 études qui ont testé diverses façons d'aider les personnes qui avaient récemment cessé de fumer à ne pas faire de rechute. Quinze d'entre elles étaient nouvelles lors de cette mise à jour. Quarante-huit études ont inclus des personnes qui avaient déjà cessé de fumer, et vingt-neuf études ont aidé des personnes à arrêter de fumer et qui ont ensuite testé des traitements pour prévenir les rechutes. Vingt-six études portaient sur des personnes qui ont dû cesser de fumer pendant une période limitée parce qu'elles étaient enceintes (18 études), hospitalisées (5 études) ou en raison du service militaire (3 études). La plupart des études ont eu recours à des traitements de soutien comportemental pour apprendre aux personnes à faire face à l'envie de fumer, ou les accompagnant avec des brochures supplémentaires ou un suivi téléphonique, des ressources disponibles sur Internet ou sur téléphone mobile, ou avec d’autres conseils. Certaines études ont testé l'extension de la durée d'utilisation des médicaments dans le sevrage tabagique, avec l'espoir de prévenir les rechutes.
Résultats principaux : Les données probantes que nous avons trouvées ne recommandent pas l'utilisation de traitements comportementaux pour aider à prévenir les rechutes après avoir arrêté de fumer. Ce résultat était le même dans tous les différents groupes de personnes étudiés. Les traitements les plus prometteurs consistaient à étendre la durée de traitement avec des médicaments du sevrage tabagique, en particulier la varénicline. La prolongation du traitement au bupropion n'a pas semblé aider et il n'y avait pas suffisamment de données probantes sur la prolongation du traitement au moyen d'une thérapie de remplacement de la nicotine.
Valeur probante des données : Pour les traitements comportementaux, les données avaient une valeur probante moyenne. Cela s'explique par la diversité des résultats au sein des études. La valeur probante des données sur les traitements à l'aide de médicaments du sevrage tabagique était variable. Il y avait des données de valeur probante moyenne pour la varénicline, ainsi que pour le bupropion et des données de faible valeur probante pour la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), ainsi que pour l’association TRN et bupropion. La valeur probante des données était limitée par la petite taille des études.
Caractéristiques des études : Nous avons mis à jour nos recherches dans les bases de données en février 2018. Nous avons trouvé 77 études qui ont testé diverses façons d'aider les personnes qui avaient récemment cessé de fumer à ne pas faire de rechute. Quinze d'entre elles étaient nouvelles lors de cette mise à jour. Quarante-huit études ont inclus des personnes qui avaient déjà cessé de fumer, et vingt-neuf études ont aidé des personnes à arrêter de fumer et qui ont ensuite testé des traitements pour prévenir les rechutes. Vingt-six études portaient sur des personnes qui ont dû cesser de fumer pendant une période limitée parce qu'elles étaient enceintes (18 études), hospitalisées (5 études) ou en raison du service militaire (3 études). La plupart des études ont eu recours à des traitements de soutien comportemental pour apprendre aux personnes à faire face à l'envie de fumer, ou les accompagnant avec des brochures supplémentaires ou un suivi téléphonique, des ressources disponibles sur Internet ou sur téléphone mobile, ou avec d’autres conseils. Certaines études ont testé l'extension de la durée d'utilisation des médicaments dans le sevrage tabagique, avec l'espoir de prévenir les rechutes.
Résultats principaux : Les données probantes que nous avons trouvées ne recommandent pas l'utilisation de traitements comportementaux pour aider à prévenir les rechutes après avoir arrêté de fumer. Ce résultat était le même dans tous les différents groupes de personnes étudiés. Les traitements les plus prometteurs consistaient à étendre la durée de traitement avec des médicaments du sevrage tabagique, en particulier la varénicline. La prolongation du traitement au bupropion n'a pas semblé aider et il n'y avait pas suffisamment de données probantes sur la prolongation du traitement au moyen d'une thérapie de remplacement de la nicotine.
Valeur probante des données : Pour les traitements comportementaux, les données avaient une valeur probante moyenne. Cela s'explique par la diversité des résultats au sein des études. La valeur probante des données sur les traitements à l'aide de médicaments du sevrage tabagique était variable. Il y avait des données de valeur probante moyenne pour la varénicline, ainsi que pour le bupropion et des données de faible valeur probante pour la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), ainsi que pour l’association TRN et bupropion. La valeur probante des données était limitée par la petite taille des études.
Affiliation :
Nuffield Department of Primary Care Health Sciences, University of Oxford, Oxford, UK