Rapport
Enquête flash relative à la prise en charge des addictions en milieu carcéral. Organisation, pratiques et activités. Politique de santé pour les personnes placées sous main de justice
Auteur(s) :
DGS ;
C. BARBIER ;
A. MAACHE ;
D. BAUER ;
N. JOANNARD ;
S. LERASLE
Article en page(s) :
46 p.
Refs biblio. :
26
Domaine :
Alcool / Alcohol ; Drogues illicites / Illicit drugs ; Tabac / Tobacco / e-cigarette
Langue(s) :
Français
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
PRISON
;
PRISE EN CHARGE
;
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
;
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
;
PLANIFICATION SANITAIRE
;
ENQUETE
;
REGION
;
ADDICTION
;
DEPISTAGE
;
ADDICTOLOGIE
;
CSAPA
;
EQUIPE DE LIAISON ET DE SOINS EN ADDICTOLOGIE
Résumé :
La fréquence des addictions chez les personnes incarcérées, et leur surreprésentation par rapport à la population générale, en France comme à l'étranger, est une notion bien documentée.
Une revue de la littérature réalisée par l'InVS sur le sujet de la santé des personnes détenues en France et à l'étranger confirme cette surreprésentation des addictions en population carcérale. Au niveau international, on relève des prévalences de 67 à 85% pour le tabagisme (sans distinction entre hommes et femmes), 10 à 60% pour la consommation abusive d'alcool (avec des prévalences supérieures chez les hommes en comparaison des femmes), et concernant la consommation abusive de drogues, 10 à 48% chez les hommes contre 30 à 60% chez les femmes. La situation française serait similaire, avec 78% de fumeurs, 31% de consommateurs abusifs d'alcool, et près de 10% de personnes dépendantes aux drogues.
L'enquête Prévacar réalisée par la DGS et l'InVS en 2010 sur 27 établissements pénitentiaires et 2154 personnes tirées au sort comportait un volet sur le traitement de substitution aux opiacés (TSO). Ses résultats montrent une prévalence des TSO estimée à 8% globalement, la prévalence chez les femmes étant plus du double de celle des hommes (respectivement de 16,5 et 7,7%, à rapporter bien sûr au ratio homme/femme en détention). Ces chiffres confirment dix ans après ceux d'une enquête de la Direction de la Recherche, des Enquêtes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) sur les personnes entrantes qui montrait qu'en 2003 près de 8% des entrants déclaraient une consommation régulière d'opiacés au cours des 12 mois précédant l'incarcération, 7 % des personnes nouvellement incarcérées déclarant bénéficier d'un traitement de substitution, dont huit fois sur dix par buprénorphine haut dosage -Subutex®.
Un relevé d'activité des unités sanitaires de 2011 à 2012 d'après les données de l'Observatoire des structures de santé des personnes détenues (OSSD) a permis de documenter les prescriptions de traitements de substitution nicotiniques (TSN) et aux opiacés (TSO). Concernant les TSO on constate des différences en fonction des types d'établissements, mais pour des taux de prescriptions globalement conformes aux attendus.
Une revue de la littérature réalisée par l'InVS sur le sujet de la santé des personnes détenues en France et à l'étranger confirme cette surreprésentation des addictions en population carcérale. Au niveau international, on relève des prévalences de 67 à 85% pour le tabagisme (sans distinction entre hommes et femmes), 10 à 60% pour la consommation abusive d'alcool (avec des prévalences supérieures chez les hommes en comparaison des femmes), et concernant la consommation abusive de drogues, 10 à 48% chez les hommes contre 30 à 60% chez les femmes. La situation française serait similaire, avec 78% de fumeurs, 31% de consommateurs abusifs d'alcool, et près de 10% de personnes dépendantes aux drogues.
L'enquête Prévacar réalisée par la DGS et l'InVS en 2010 sur 27 établissements pénitentiaires et 2154 personnes tirées au sort comportait un volet sur le traitement de substitution aux opiacés (TSO). Ses résultats montrent une prévalence des TSO estimée à 8% globalement, la prévalence chez les femmes étant plus du double de celle des hommes (respectivement de 16,5 et 7,7%, à rapporter bien sûr au ratio homme/femme en détention). Ces chiffres confirment dix ans après ceux d'une enquête de la Direction de la Recherche, des Enquêtes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) sur les personnes entrantes qui montrait qu'en 2003 près de 8% des entrants déclaraient une consommation régulière d'opiacés au cours des 12 mois précédant l'incarcération, 7 % des personnes nouvellement incarcérées déclarant bénéficier d'un traitement de substitution, dont huit fois sur dix par buprénorphine haut dosage -Subutex®.
Un relevé d'activité des unités sanitaires de 2011 à 2012 d'après les données de l'Observatoire des structures de santé des personnes détenues (OSSD) a permis de documenter les prescriptions de traitements de substitution nicotiniques (TSN) et aux opiacés (TSO). Concernant les TSO on constate des différences en fonction des types d'établissements, mais pour des taux de prescriptions globalement conformes aux attendus.
Affiliation :
France
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Disponibilité |
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