Article de Périodique
A systematic review and meta-analysis of the association between poor oral health and substance abuse (2017)
Auteur(s) :
BAGHAIE, H. ;
KISELY, S. ;
FORBES, M. ;
SAWYER, E. ;
SISKIND, D. J.
Année :
2017
Page(s) :
765-779
Sous-type de document :
Méta-analyse / Meta-analysis ; Revue de la littérature / Literature review
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
54
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PAT (Pathologie organique / Organic pathology)
Thésaurus mots-clés
DENT
;
CARIE DENTAIRE
;
CAVITE BUCCALE
;
PRODUIT ILLICITE
;
PATHOLOGIE ORGANIQUE
Note générale :
Commentary: Out of the shadows, into the limelight - sobering salience of meta-analysis of chronic periodontitis in drug addiction. Reece A.S., p. 780-781.
Résumé :
Background and aims: Substance use disorders are associated commonly with comorbid physical illness. There are fewer data on dental disease in these conditions, in spite of high rates of dry mouth (xerostomia), as well as the associated indirect or life-style effects such as poverty and lack of access to care. We compared the oral health of people with substance use disorders (SUDs) with non-using controls.
Method: This was a systematic search for studies from the last 35 years of the oral health of people reporting SUDs. We used MEDLINE, PsycInfo, OVID, Google Scholar, EMBASE and article bibliographies. Results were compared with the general population. Oral health was assessed in terms of dental caries and periodontal disease using the following standardized measures: the mean number of decayed, missing and filled teeth (DMFT) or surfaces (DMFS) and probing pocket depth. Non-carious tooth loss was assessed clinically.
Results: We identified 28 studies that had sufficient data for a meta-analysis, comprising 4086 SU patients and 28 031 controls. People with SUD had significantly higher mean scores for DMFT [mean difference = 5.15, 95% confidence interval (CI) = 2.61-7.69 and DMFS (mean difference = 17.83, 95% CI = 6.85-28.8]. They had more decayed teeth but fewer restorations, indicating reduced access to dental care. Patients with SUD also exhibited greater tooth loss, non-carious tooth loss and destructive periodontal disease compared to controls.
Conclusion: Patients with substance use disorders have greater and more severe dental caries and periodontal disease than the general population, but are less likely to have received dental care.
FRANÇAIS :
Cette revue de la littérature confirme que les patients avec des troubles de consommation de substances ont plus de caries dentaires et de parodonties que la population générale, mais sont moins susceptibles de bénéficier de soins dentaires.
La consommation de drogues affecte la santé bucco-dentaire par des voies physiologiques directes telles que la sécheresse de la bouche, l'envie de grignoter, de serrer et de faire grincer les dents, et l'effet corrosif direct de certains produits comme la cocaïne sur les dents et les gencives. Le mode de vie qui accompagne souvent l'usage problématique de drogues affecte également la santé bucco-dentaire par des régimes riches en sucre, la malnutrition, une mauvaise hygiène bucco-dentaire et le manque de soins dentaires, certaines fois refusés en raison de la tolérance aux analgésiques et aux anesthésiques.
La santé bucco-dentaire a des conséquences importantes sur la qualité de vie et la santé globale. En plus des problèmes fonctionnels et de l'estime de soi qui accompagnent le fait d'avoir des dents et des gencives abîmées, l'inflammation chronique et la bactériémie (bactéries dans le sang) caractéristiques de la mauvaise santé bucco-dentaire augmentent l'incidence des maladies coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète et des maladies respiratoires.
Les médecins qui prennent en charge des personnes atteintes de troubles de la consommation de drogues devraient systématiquement faire une recherche de maladies bucco-dentaires et organiser des soins dentaires au besoin.
Cette revue de littérature a combiné les résultats de 28 études qui ont collectivement fourni des données sur 4.086 patients avec des troubles de la consommation de drogues et 28.031 contrôles. [Actualités des addictions, 27/03/2017]
Method: This was a systematic search for studies from the last 35 years of the oral health of people reporting SUDs. We used MEDLINE, PsycInfo, OVID, Google Scholar, EMBASE and article bibliographies. Results were compared with the general population. Oral health was assessed in terms of dental caries and periodontal disease using the following standardized measures: the mean number of decayed, missing and filled teeth (DMFT) or surfaces (DMFS) and probing pocket depth. Non-carious tooth loss was assessed clinically.
Results: We identified 28 studies that had sufficient data for a meta-analysis, comprising 4086 SU patients and 28 031 controls. People with SUD had significantly higher mean scores for DMFT [mean difference = 5.15, 95% confidence interval (CI) = 2.61-7.69 and DMFS (mean difference = 17.83, 95% CI = 6.85-28.8]. They had more decayed teeth but fewer restorations, indicating reduced access to dental care. Patients with SUD also exhibited greater tooth loss, non-carious tooth loss and destructive periodontal disease compared to controls.
Conclusion: Patients with substance use disorders have greater and more severe dental caries and periodontal disease than the general population, but are less likely to have received dental care.
FRANÇAIS :
Cette revue de la littérature confirme que les patients avec des troubles de consommation de substances ont plus de caries dentaires et de parodonties que la population générale, mais sont moins susceptibles de bénéficier de soins dentaires.
La consommation de drogues affecte la santé bucco-dentaire par des voies physiologiques directes telles que la sécheresse de la bouche, l'envie de grignoter, de serrer et de faire grincer les dents, et l'effet corrosif direct de certains produits comme la cocaïne sur les dents et les gencives. Le mode de vie qui accompagne souvent l'usage problématique de drogues affecte également la santé bucco-dentaire par des régimes riches en sucre, la malnutrition, une mauvaise hygiène bucco-dentaire et le manque de soins dentaires, certaines fois refusés en raison de la tolérance aux analgésiques et aux anesthésiques.
La santé bucco-dentaire a des conséquences importantes sur la qualité de vie et la santé globale. En plus des problèmes fonctionnels et de l'estime de soi qui accompagnent le fait d'avoir des dents et des gencives abîmées, l'inflammation chronique et la bactériémie (bactéries dans le sang) caractéristiques de la mauvaise santé bucco-dentaire augmentent l'incidence des maladies coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète et des maladies respiratoires.
Les médecins qui prennent en charge des personnes atteintes de troubles de la consommation de drogues devraient systématiquement faire une recherche de maladies bucco-dentaires et organiser des soins dentaires au besoin.
Cette revue de littérature a combiné les résultats de 28 études qui ont collectivement fourni des données sur 4.086 patients avec des troubles de la consommation de drogues et 28.031 contrôles. [Actualités des addictions, 27/03/2017]
Affiliation :
School of Dentistry, The University of Queensland, Herston, QLD, Australia
Cote :
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