Titre : | Quels apports de la neuroéthique pour penser et traiter les addictions ? (2015) |
Auteurs : | M. TROUESSIN |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Implications Philosophiques (18 décembre 2015, 2015) |
Article en page(s) : | 9 p. |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés PHILOSOPHIE ; ETHIQUE ; ADDICTION ; NEUROLOGIE ; PATHOLOGIE |
Résumé : | Les neurosciences semblent avoir bouleversé notre manière de comprendre nos comportements de la vie quotidienne, qu'ils soient normaux ou pathologiques. L'addiction, caractérisée notamment par la perte de contrôle d'un comportement, à savoir l'impossibilité ou la grande difficulté à l'arrêter ou le réduire lorsqu'on le voudrait, est une bonne illustration de ce bouleversement. Longtemps, elle fut envisagée d'un point de vue moral, comme relevant de la faute des individus et engageant du même coup leur responsabilité personnelle. L'addiction a en outre souvent été comprise comme une maladie, sans qu'aucun consensus sur ce point n'ait jamais vraiment été accepté. Cela semble changer avec l'avènement de la neuroimagerie et le progrès des neurosciences qui établissent, au milieu des années 1990, des preuves en faveur d'une conception de l'addiction comme maladie cérébrale chronique, caractérisée par la compulsion (Leshner, 1994). [Extrait] |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Affiliation : | ENS de Lyon, France |
Lien : | http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/quels-apports-de-la-neuroethique-pour-penser-et-traiter-les-addictions/ |
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