Rapport
Prise en charge thérapeutique et suivi de l'ensemble des personnes infectées par le virus de l'hépatite C. Rapport de recommandations 2016
Auteur(s) :
D. DHUMEAUX, Directeur de publication ;
ANRS ;
Conseil national du sida ;
Association française pour l'étude du foie
Article en page(s) :
108 p.
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
HEPATITE
;
RECOMMANDATION
;
PRISE EN CHARGE
;
USAGER
;
INJECTION
;
ANTIVIRAUX
;
SUIVI DU PATIENT
;
TRAITEMENT
;
PRODUIT ILLICITE
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
EVALUATION
;
DEPISTAGE
Résumé :
Après un premier rapport en 2014 sur les hépatites virales, ce second rapport fournit des recommandations opérationnelles pour l'amélioration du dépistage et de la prise en charge des personnes dans le cadre d'un accès universel aux traitements.
Les points-clefs :
PREVENIR : l'accès généralisé aux antiviraux à action directe (AAD) ne dispense pas de prévenir la contamination.
DEPISTER : l'accès au dépistage et aux soins est difficile pour des personnes très éloignées des dispositifs concernés.
TRAITER :
- faire un bilan, poser l'indication du traitement par les AAD et évaluer sa faisabilité,
- assurer l'entrée dans les soins et l'initiation du traitement,
- s'assurer de l'adhésion au traitement et de son l'observance.
SOINS COORDONNES : suivi global tout au long du parcours (y compris après la guérison de l'infection).
PREVENIR LA RECONTAMINATION. Des interventions adaptées sont indispensables pour engager et maintenir le traitement et les soins des usagers de drogues actifs. [...]
RECOMMANDATIONS :
1. Faire bénéficier les usagers de drogues par voie injectable (UDI) d'un dépistage régulier de l'infection par le VHC ; ce dépistage doit être fait tous les 12 mois, notamment en médecine générale. Cette périodicité doit être rapprochée (tous les six mois) chez les injecteurs actifs.
2. Recommander le traitement de tous les UDI ayant une infection chronique par le VHC pour réduire le réservoir viral et donc la transmission de l'infection.
3. Ne pas considérer la poursuite des pratiques d'injection et/ou le traitement par TSO comme une contre-indication au traitement de l'hépatite C.
4. Faire que le bilan préthérapeutique soit pluridisciplinaire et comporte une évaluation addictologique, psychologique et sociale, permettant de proposer un suivi global et coordonné.
5. Mettre en place le traitement sur une base individuelle et au sein d'une équipe pluridisciplinaire proposant une démarche de prise en charge globale : hépatologique, addictologique (réduction de la consommation excessive d'alcool, TSO, RDR), psychologique (comorbidités psychiatriques) et sociale. Faire que les professionnels du soin s'organisent en offrant l'ensemble des prestations dans un même lieu ou en structurant un parcours de soins identifié, coordonné et soutenu par les agences régionales de santé. Informer les UDI de l'importance de l'observance du traitement anti-VHC. Renforcer le suivi chez les UDI ayant des problèmes sociaux importants, une comorbidité psychiatrique ou des pratiques d'injection actuelles.
6. Après l'obtention d'une réponse virologique soutenue, prolonger le suivi des patients dans le cadre d'un continuum de soins ; informer les patients du risque de recontamination et les faire bénéficier d'un suivi pour la RDR, d'une recherche au moins annuelle de l'ARN du VHC et d'un suivi hépatologique en cas de fibrose sévère ou de cirrhose, en raison du risque de carcinome hépatocellulaire. [Fédération addiction, 18/10/2016]
Les points-clefs :
PREVENIR : l'accès généralisé aux antiviraux à action directe (AAD) ne dispense pas de prévenir la contamination.
DEPISTER : l'accès au dépistage et aux soins est difficile pour des personnes très éloignées des dispositifs concernés.
TRAITER :
- faire un bilan, poser l'indication du traitement par les AAD et évaluer sa faisabilité,
- assurer l'entrée dans les soins et l'initiation du traitement,
- s'assurer de l'adhésion au traitement et de son l'observance.
SOINS COORDONNES : suivi global tout au long du parcours (y compris après la guérison de l'infection).
PREVENIR LA RECONTAMINATION. Des interventions adaptées sont indispensables pour engager et maintenir le traitement et les soins des usagers de drogues actifs. [...]
RECOMMANDATIONS :
1. Faire bénéficier les usagers de drogues par voie injectable (UDI) d'un dépistage régulier de l'infection par le VHC ; ce dépistage doit être fait tous les 12 mois, notamment en médecine générale. Cette périodicité doit être rapprochée (tous les six mois) chez les injecteurs actifs.
2. Recommander le traitement de tous les UDI ayant une infection chronique par le VHC pour réduire le réservoir viral et donc la transmission de l'infection.
3. Ne pas considérer la poursuite des pratiques d'injection et/ou le traitement par TSO comme une contre-indication au traitement de l'hépatite C.
4. Faire que le bilan préthérapeutique soit pluridisciplinaire et comporte une évaluation addictologique, psychologique et sociale, permettant de proposer un suivi global et coordonné.
5. Mettre en place le traitement sur une base individuelle et au sein d'une équipe pluridisciplinaire proposant une démarche de prise en charge globale : hépatologique, addictologique (réduction de la consommation excessive d'alcool, TSO, RDR), psychologique (comorbidités psychiatriques) et sociale. Faire que les professionnels du soin s'organisent en offrant l'ensemble des prestations dans un même lieu ou en structurant un parcours de soins identifié, coordonné et soutenu par les agences régionales de santé. Informer les UDI de l'importance de l'observance du traitement anti-VHC. Renforcer le suivi chez les UDI ayant des problèmes sociaux importants, une comorbidité psychiatrique ou des pratiques d'injection actuelles.
6. Après l'obtention d'une réponse virologique soutenue, prolonger le suivi des patients dans le cadre d'un continuum de soins ; informer les patients du risque de recontamination et les faire bénéficier d'un suivi pour la RDR, d'une recherche au moins annuelle de l'ARN du VHC et d'un suivi hépatologique en cas de fibrose sévère ou de cirrhose, en raison du risque de carcinome hépatocellulaire. [Fédération addiction, 18/10/2016]
Affiliation :
France
Autre(s) lien(s) :
http://www.federationaddiction.fr/28630-2/
Titre précédent :
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |