Titre : | La question du genre et des addictions (2014) |
Auteurs : | G. LAMBRETTE |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | VST - Vie Sociale et Traitements (n°122, 2e trimestre 2014) |
Article en page(s) : | 79-84 |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés DIFFERENCE DE GENRE ; ADDICTION ; SOCIOLOGIE ; PSYCHOLOGIE ; CONCEPT |
Résumé : | De toute évidence, et à l'instar de bien d'autres matières liées à la santé, nous ne sommes pas, hommes et femmes, égaux face aux addictions. S'il est en effet un déterminant général de vulnérabilité ressortant clairement de la littérature scientifique et des études empiriques menées ces cinquante dernières années (Nolen-Hoeksema, 2004 ; Nolen-Hoeksema et Hilt, 2006 ; WHO, 2011), c'est bien celui relevant c'est bien celui relevant du « genre », autrement dit des comportements sociaux attendus et considérés comme appropriés pour un sexe donné. Hormis peut-être pour les troubles alimentaires, la proportion de personnes addicts penche de manière criante du côté des hommes, classe biologique bien plus encline statistiquement à développer une addiction, plus que du côté des femmes. Bien plus sûrement que l'âge, la situation professionnelle, voire le milieu social, le « genre » apparaît ainsi comme étant l'une des variables sociodémographiques les plus consistantes pour prédire l'addiction, voire plus largement encore l'adoption de conduites dites à risques. Si le concept d'addiction n'exige pas d'être davantage explicité en ces lignes, il nous semble toutefois que la notion même de « genre » et le lien qu'on peut en faire avec les addictions demandent eux à être précisés. [Extrait] |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Affiliation : | Grand-Duché de Luxembourg |
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