Titre : | Consommations d'alcool chez les patients de moins de 16 ans : comment dépister et informer en médecine générale ? (2015) |
Titre traduit : | (Alcohol consumption among young patients under 16 years old: screening and information in G.P. offices) |
Auteurs : | N. MESSAADI ; M. CALAFIORE ; M. BAYEN ; G. EECKHOUT ; B. ROLLAND ; B. STALNIKIEWICZ |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Courrier des Addictions (Le) (Vol.17, n°1, Janvier-février-mars 2015) |
Article en page(s) : | 22-24 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRE (Prévention - RdRD / Prevention - Harm reduction) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCE ; NORD-PAS DE CALAISThésaurus mots-clés MEDECIN GENERALISTE ; ADOLESCENT ; ALCOOL ; DEPISTAGE ; ETUDE TRANSVERSALE ; INFORMATION ; ENFANT ; PREVENTION |
Résumé : |
FRANÇAIS :
L'objet de cette enquête transversale descriptive, menée à l'aide d'un questionnaire, était d'étudier les actions de dépistage et d'information sur ce thème auprès des jeunes de moins de 16 ans des médecins généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais. En 2011, l'Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense (ESCAPAD) a montré que l'alcool était la substance psychoactive la plus consommée chez les jeunes de 17 ans. Dans le Nord-Pas-de-Calais, c'était 72 % des jeunes de 17 ans qui avaient consommé de l'alcool au cours du dernier mois. Principaux résultats de la recherche : les médecins ayant répondu faisaient du dépistage (57,7 %) et délivraient de l'information (62,9 %) concernant la consommation d'alcool à leurs patients de moins de 16 ans. Les principaux freins étaient l'oubli, la présence des parents et le manque de temps. En conclusion, les médecins généralistes peuvent intervenir afin de prévenir les comportements à risque, voire les consommations nocives de leurs jeunes patients. Les pistes d'amélioration sont la mise en place d'une campagne tenant compte du fonctionnement de l'activité à l'acte du médecin généraliste et une consultation privilégiée avec le jeune en dehors de la présence des parents. Ces actions ne peuvent se faire que dans un cadre plus large d'action en santé publique qui associe le médecin généraliste, le pédiatre, l'addictologue, le médecin scolaire, les soignants non-médecins et les enseignants. ENGLISH: In order to prevent risk behaviors or harmful consumptions, general practitioners can act. Screening and information are the 2 main words that can help to prevent alcohol related dangers. But how and when? In 2011, ESCAPAD study shown that alcohol was the most abused psychoactive substance among 17 years old people. In the Nord-Pas-de-Calais region, 72% of the 17 years old students declared alcohol abusing during the last month. Alcohol abusing screening is one of the general practitioner's prerogatives. This study's aim is to evaluate screening actions and information given by general practitioners to under 16 years old patients about alcohol. Method: Transversal and descriptive study by questionnaires over liberal general practitioners in Nord-Pas-de-Calais (in the north of France). Results: Screening (57.7%) and giving information (62.9%) about alcohol abusing in under 16 years old patients were made by general practitioners who had answered the questions of the study. In order of importance, main brakes were: forgetting, parents presence and lack of time. Conclusion: In order to increase alcohol abusing screening rate, 2 solutions can be suggested: setting a screening campaign heeding general practitioners' pay-per-act activity and having young patients' privileged medical consulting, without parents' presence. Those solutions can only be realized within the framework of a larger public health action. |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Refs biblio. : | 16 |
Affiliation : | Université Lille Nord de France |
Cote : | Abonnement |
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