Article de Périodique
Femmes enceintes : choisir un moyen de sevrage du tabac (2015)
Auteur(s) :
Prescrire Rédaction
Article en page(s) :
204-210
Sous-type de document :
Revue de la littérature / Literature review
Refs biblio. :
35
Domaine :
Tabac / Tobacco / e-cigarette
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
TABAC
;
GROSSESSE
;
SEXE FEMININ
;
SEVRAGE
;
SUBSTITUTS NICOTINIQUES
;
VARENICLINE
;
E-CIGARETTE
;
RECOMMANDATION
;
PRISE EN CHARGE
Résumé :
La consommation de tabac pendant la grossesse est préjudiciable au déroulement de la grossesse et à la santé de l'enfant à venir. Plusieurs types d'aide sont possibles. Mais certains médicaments sont à éviter.
Au début de la grossesse, 25 % à 40 % des femmes qui fument cessent volontairement. Au troisième trimestre de la grossesse, la proportion de femmes fumeuses semble encore décroître. Chez les femmes qui arrêtent le tabac avant quinze semaines de grossesse, les risques d'accouchement prématuré et d'enfant de faible poids de naissance diminuent et deviennent voisins de ceux des femmes non fumeuses.
Fumer pendant la grossesse augmente le risque d'avortement spontané, de mort foetale, de mort à la naissance, de grande prématurité et de faible poids à la naissance.
Diverses aides renforcent la motivation à arrêter : du conseil simple, mais répété, à la psychothérapie comportementale. D'autres méthodes telles que l'acupuncture ou l'hypnose ont une efficacité incertaine au-delà de l'effet placebo.
Quand la dépendance est manifeste et que les mesures non médicamenteuses ne sont pas suffisantes pour arriver à un sevrage, le recours à des substituts nicotiniques constitue un choix raisonnable, au regard des risques liés à la persistance d'un tabagisme actif. La varénicline et la bupropione ont une balance bénéfices-risques défavorable chez les femmes enceintes et non enceintes.
On ne sait pas si les cigarettes électroniques exposent à plus ou à moins de risque que les cigarettes classiques pour la grossesse et l'enfant à naître.
Au début de la grossesse, 25 % à 40 % des femmes qui fument cessent volontairement. Au troisième trimestre de la grossesse, la proportion de femmes fumeuses semble encore décroître. Chez les femmes qui arrêtent le tabac avant quinze semaines de grossesse, les risques d'accouchement prématuré et d'enfant de faible poids de naissance diminuent et deviennent voisins de ceux des femmes non fumeuses.
Fumer pendant la grossesse augmente le risque d'avortement spontané, de mort foetale, de mort à la naissance, de grande prématurité et de faible poids à la naissance.
Diverses aides renforcent la motivation à arrêter : du conseil simple, mais répété, à la psychothérapie comportementale. D'autres méthodes telles que l'acupuncture ou l'hypnose ont une efficacité incertaine au-delà de l'effet placebo.
Quand la dépendance est manifeste et que les mesures non médicamenteuses ne sont pas suffisantes pour arriver à un sevrage, le recours à des substituts nicotiniques constitue un choix raisonnable, au regard des risques liés à la persistance d'un tabagisme actif. La varénicline et la bupropione ont une balance bénéfices-risques défavorable chez les femmes enceintes et non enceintes.
On ne sait pas si les cigarettes électroniques exposent à plus ou à moins de risque que les cigarettes classiques pour la grossesse et l'enfant à naître.
Affiliation :
France