Titre : | Complications somatiques de l'alcool (2014) |
Titre traduit : | (Somatic complications of alcohol) |
Auteurs : | M. DEMATTEIS ; P. PERNEY |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Alcoologie et Addictologie (Tome 36, n°3, Septembre 2014) |
Article en page(s) : | 189-205 |
Langues: | Français |
Discipline : | PAT (Pathologie organique / Organic pathology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ALCOOL ; MORTALITE ; MORBIDITE ; DOSE-REPONSE ; APPAREIL DIGESTIF ; PATHOLOGIE ORGANIQUE ; FOIE ; CANCER ; APPAREIL CARDIOVASCULAIRE ; SYSTEME NERVEUX CENTRAL ; SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE ; REPRODUCTION ; DERMATOLOGIE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
La consommation d'alcool est responsable d'une soixantaine de pathologies somatiques et psychiques, de manière directe ou indirecte, sans que ces pathologies soient associées systématiquement à des ivresses ou à une dépendance à l'alcool. Ces complications surviennent avec une relation dose-effet lors d'une consommation aiguë ou chronique et sont déterminées par le volume total d'alcool consommé et le mode de consommation. Même de faibles consommations ne sont pas sans risque, la mortalité attribuable à l'alcool augmenterait à partir de 13 g/j d'alcool. Ainsi, l'alcool représente la quatrième cause de démence du sujet jeune, la troisième cause de mortalité, la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac et la première cause de mortalité prématurée, soit une mortalité estimée à 49 000 morts en 2009, principalement par cancers et maladies cardiovasculaires. Certaines de ces complications sont réversibles au moins en partie. Par conséquent, toute réduction ou arrêt de la consommation d'alcool permet de réduire ou de supprimer ces complications. Le repérage des consommations à risque et à problème est donc essentiel et devrait concerner systématiquement au moins certaines populations, telles que les adolescents et adultes jeunes, les femmes enceintes et les sujets présentant des signes cliniques ou biologiques évocateurs de complications liées à l'alcool. ENGLISH: Alcohol consumption is directly or indirectly responsible for about sixty somatic and mental illnesses, although these diseases are not systematically associated with drunkenness or alcohol dependence. These complications occur with a dose-effect relationship in a context of acute or chronic consumption and are determined by the total volume of alcohol consumed and the mode of consumption. Even low alcohol consumption is not devoid of risk, as the mortality attributable to alcohol increases from a daily intake of 13 g of alcohol. Thus alcohol represents the fourth leading cause of young onset dementia, the third leading cause of mortality, the second leading cause of avoidable mortality after smoking and the first leading cause of premature mortality, with an estimated mortality of 49,000 deaths in 2009, mainly due to cancers and cardiovascular diseases. Some of these complications are at least partly reversible. Consequently, any reduction or cessation of alcohol consumption can reduce or eliminate these complications. The detection of at-risk and problem drinking is therefore essential, and should systematically target at least certain populations such as adolescents and young adults, pregnant women, and subjects presenting clinical or laboratory signs suggestive of alcohol-related complications. |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Sous-type de document : | Revue de la littérature / Literature review |
Refs biblio. : | 193 |
Affiliation : | Université Grenoble Alpes, Faculté de médecine, Grenoble, France |
Cote : | Abonnement |
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