Titre : | Héroïne et autres opiacés |
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Auteurs : | A. CADET-TAÏROU ; S. DAMBELE |
Type de document : | Chapitre |
Editeur : | Saint-Denis : OFDT, 2013 |
Format : | 242-250 |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus Géographique FRANCEOrganismes OFDTThésaurus TOXIBASE HEROINE ; OPIACES ; CONSOMMATION ; TYPE D'USAGE ; CAARUD ; CSAPA ; PURETE ; SAISIE |
Résumé : |
Les opiacés constituent une famille de produits dérivés de l'opium, substance provenant de la culture du pavot. La morphine (ou sulfate de morphine) est le produit de référence de cette famille et le terme opiacé désigne aujourd'hui l'ensemble des substances ayant un effet de type morphinique. Certains opiacés sont produits de façon semi-synthétique, comme l'héroïne et la buprénorphine haut dosage (BHD), ou totalement synthétique comme la méthadone. Tous les opiacés présentent un très fort potentiel de dépendance physique qui se traduit par un syndrome de sevrage (état de manque) à l'arrêt, limité dans le temps (une semaine environ), mais aussi de dépendance psychique qui peut persister des années.
En France, les opiacés se rencontrent sous diverses formes : tout d'abord comme substances illicites, produites clandestinement, telles que l'héroïne, l'opium ou le rachacha. L'héroïne, dont l'action est très rapide et l'effet beaucoup plus puissant que celui de la morphine, reste l'opiacé le plus recherché en tant que drogue. Mais il existe également une gamme de médicaments à base d'opiacés qui sont produits légalement par des laboratoires pharmaceutiques. On peut distinguer dans ce cas deux grands types d'utilisation. D'une part, les médicaments indiqués pour le traitement des douleurs intenses et/ou rebelles aux autres analgésiques (codéine, sulfates de morphine) ; d'autre part, les médicaments de substitution aux opiacés (MSO : méthadone et BHD). Grâce à leur action prolongée, ces derniers permettent aux personnes dépendantes aux opiacés de mener une vie normale avec une prise de médicament par jour. Bien que les effets ressentis par l'usager soient beaucoup moins intenses que ceux de l'héroïne (ils ne provoquent pas d'effet « flash », c'est-à-dire de montée rapide et intense du plaisir ressenti), ces médicaments opiacés font parfois l'objet d'usage en tant que drogues. Des dépendances peuvent également survenir à la suite d'un traitement antidouleur prolongé par des médicaments opiacés, y compris chez des personnes non consommatrices de drogues. |
Note de contenu : |
PLAN :
Très peu d'expérimentations en population générale Une diversification des consommations chez les usagers de drogues Développement des alternatives à l'injection chez les nouveaux usagers Des dommages sanitaires et sociaux graves Encadré : Nouveaux usages et nouveaux usagers d'héroïne Large disponibilité mais piètre qualité de l'héroïne circulant en France Stabilisation des interpellations et des saisies depuis 2008 |
Domaine : | Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | OFDT, Saint-Denis, France |
Cote : | OFDT |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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