Titre : | Hallucinogènes naturels et synthétiques |
in : | |
Auteurs : | A. CADET-TAÏROU ; S. DAMBELE |
Type de document : | Chapitre |
Editeur : | Saint-Denis : OFDT, 2013 |
Format : | 234-241 |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCEOrganismes OFDTThésaurus mots-clés HALLUCINOGENES ; DROGUES DE SYNTHESE ; LSD ; KETAMINE ; GHB ; TYPE D'USAGE ; CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES ; MILIEU FESTIF ; USAGER ; EFFET SECONDAIRE ; SAISIE |
Résumé : |
Les substances hallucinogènes provoquent des distorsions des perceptions visuelles, auditives, spatiales et temporelles et de la perception de soi-même. Elles sont présentes dans certains végétaux (hallucinogènes naturels), ou produites chimiquement (hallucinogènes synthétiques).
Les principales substances hallucinogènes naturelles consommées sont contenues dans les champignons hallucinogènes. Ceux-ci peuvent pousser en France (principalement les psylocybes) ou être exotiques (mexicains, hawaïens, colombiens…). Les plantes hallucinogènes ou les préparations à base de plantes comme la Salvia divinorum, la plus consommée après les champignons, le Datura stramonium, l'ayahuasca, l'iboga, la rose des bois ou encore le peyotl connaissent une diffusion nettement plus modeste. La plupart des principes psychoactifs de ces plantes sont inscrits, en France, sur la liste des stupéfiants, à l'exception notable de la salvinorine A, présente dans la Salvia. Les hallucinogènes synthétiques les plus connus, beaucoup moins consommés que les champignons, sont : • le LSD, ou acide lysergique, parfois appelé « trip » ou « acide », que l'on trouve, le plus souvent, directement sous forme liquide (« goutte ») ou déjà déposé sur un buvard. Il s'agit d'un stupéfiant. • la kétamine, substance utilisée comme anesthésique vétérinaire et humain, qui entraîne, à dose modérée, des effets euphorisants et une ébriété particulière, « cotonneuse », et, à dose plus forte, des hallucinations mais aussi des effets dissociatifs (sensation de rupture de l'unité psychique et corporelle). On la trouve sous forme liquide ou « cuisinée » sous forme de poudre. Elle est classée comme stupéfiant. • le GHB (gamma-hydroxy-butyrate), substance anesthésique, d'abord euphorisante, puis sédative et amnésiante, ou son précurseur, le GBL (gamma-butyrolactone), un solvant industriel, transformé en GHB par l'organisme après absorption. Si seul le GHB est classé sur la liste des stupéfiants, le GBL est interdit à la vente et à la cession au public depuis septembre 2011. D'autres produits synthétiques, plus confidentiels, présentent des propriétés hallucinogènes, en général associées à des effets stimulants, tels le 2C-B par exemple. C'est le cas notamment d'un grand nombre des nouveaux produits de synthèse. |
Note de contenu : |
PLAN :
Des substances surtout essayées par les plus jeunes - Consommations en espace festif et dans les milieux initiés : Attrait dans l'espace alternatif Des profils d'usagers diversifiés Hétérogénéité des modes d'usage Encadré : La kétamine, un produit qui « gagne » du terrain - Conséquences de l'usage : pas de données quantitatives - Saisies et interpellations rares |
Domaine : | Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | OFDT, Saint-Denis, France |
Cote : | OFDT |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
Documents numériques (1)
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